De la production d’eau potable à l’assainissement en passant par la gestion des déchets, venez à la rencontre de Nathalie en Guyane, Madeleine et Méryle en Nouvelle-Calédonie, Hereiti et Emmanuelle en Polynésie, Béatrice en Martinique, Fatima à Mayotte, Virginie et Diana à La Réunion.
Leur mission : produire de l’eau potable
Elles sont opératrices d’usine, électrotechniciennes, chercheuses de fuite, ordonnanceurs. Leur mission : produire de l’eau potable, la distribuer et l’économiser pour préserver la ressource.
Nathalie Azor est opératrice d’usine à la Société Guyanaise des Eaux. Son rôle dans l’usine de traitement d’eau potable est de surveiller et de faire fonctionner les installations et les systèmes de commandes servant au pompage, au filtrage et au traitement de l’eau. Elle contrôle la qualité de l’eau produite à l’aide d’appareils d’analyse et de tout un système de surveillance.
En Martinique, Béatrice Raquil opère depuis le centre de contrôle VISIO au Lamentin. Support ordonnanceur à la SME (Société Martiniquaise des Eaux) elle planifie toutes les interventions sur le réseau d’eau potable telles que les enquêtes sur les fuites, les réparations et les nouveaux branchements. « Ce métier demande de l’organisation, de l’anticipation et bien sûr de la réactivité ».
Elles assurent la gestion des déchets et l’assainissement des eaux usées pour préserver la qualité de vie
« C’est un métier d’homme, qui m’a permis de contribuer à la construction d’un avenir plus durable pour mon île ». Fatima Bacar de Star Mayotte - Star Urahafu s’est occupée pendant de longues années de la gestion des quais de transfert à Mayotte. Installation intermédiaire entre la collecte des ordures ménagères et leur transport vers le centre de traitement, ces quais permettent de réduire le trafic des bennes de collecte et les nuisances dues aux transports.
De l’autre côté du globe, à Tahiti, sa collègue Emmanuelle Sanne surveille la qualité des eaux produites en Polynésie. « En tant que responsable du laboratoire de la Polynésienne des Eaux, je m’assure de la qualité des eaux, que ce soit pour l’eau de consommation, l’eau industrielle et les eaux usées ».
Recycler, valoriser c’est protéger notre environnement pour un avenir durable
Diana à La Réunion et Méryle en Nouvelle-Calédonie ont le même objectif : recycler et valoriser pour transformer les déchets et les eaux usées en ressources.
Diana Alibhaye est ingénieure process et production sur INOVEST, le premier site industriel de l’océan Indien qui intègre trois filières de valorisation des déchets ménagers et industriels. « Mon quotidien c’est de m’assurer que l’on arrive à donner une seconde vie aux ordures ménagères des Réunionnais. Un vrai challenge qui a permis d’arrêter d’enfouir ces déchets et d’inscrire l’île de La Réunion dans un avenir plus durable. J’en suis à l’initiative tous les jours et j’en suis fière ! ».
Sur la plateforme de Nakutakoin en Nouvelle-Calédonie, Méryle Bloc, chargée de mission environnement pour la Calédonienne des Eaux, oeuvre depuis neuf ans à la valorisation des
boues de stations d’épuration, que ce soit en épandage agricole ou en compostage. D’ici quelques mois, une nouvelle plateforme sera mise en service. « La plateforme de compostage de Karenga sera pour moi l’aboutissement de plusieurs années de recherche de solutions pour ce déchet qui deviendra bientôt un produit et une ressource pour les sols calédoniens ».
Retrouvez aussi Madeleine Siwoine, électrotechnicienne au service Usine Assainissement de
la Calédonienne des Eaux, Hereiti Bernardino, responsable recherche de fuites pour la Polynésienne des Eaux et Virginie Delort, agent de tri chez VALOI à La Réunion, dans la vidéo des Femmes de l'environnement en outre-mer : des femmes engagées pour un avenir durable !
