La quatrième édition de l'évènement Impact PME s'est tenue ce jeudi 30 novembre à la Station F à Paris autour de la thématique "Talents, IA, transition écologique : comment réussir 2024". Plusieurs CPME ultramarines étaient présentes pour cet évènement. Lors d'un temps avec le Président de la CPME François Asselin, Dominique Vienne le référent des CPME océaniques a insisté « sur la volonté de défendre le statut des entreprises ultramarines».
Durant toute une journée, près de 2000 dirigeants de TPE-PME ont échangé autour des solutions pour relever les défis de demain au sein de la Station F, haut-lieu de l'innovation à Paris, les entrepreneurs de la France hexagonale et des Outre-mer ont pu débattre autour des enjeux de l'attractivité des talents, de l'intelligence artificielle, et de la transition écologique. Des sujets auxquels les entreprises ultramarines n'échappent pas comme l'a souligné François Asselin, Président de la CPME nationale lors d'un temps d'échange avec les CPME océaniques. « De La Réunion aux Antilles sans oublier le Pacifique, on voit la richesse du tissu économique avec cette volonté d'innover, d'investir, de faire grandir les salariés », a rappelé François Asselin.
Un dynamisme qui, selon Dominique Vienne, référent des CPME océaniques, est inscrit dans l'ADN des TPE/PME ultramarines « Les entreprises ultramarines sont de fait, résilientes et agiles parce que nos marchés sont plus restreints, nos approvisionnements plus compliqués. Les caractéristiques des entreprises ultramarines deviennent un atout face à ce monde incertain,vulnérable et ambigu. Nous pensons qu'il faut s'appuyer sur ces caractéristiques pour aller vers une trajectoire économique pour chacun de nos territoires». Un «statut » qui mérite d'être conservé, reconnu. « Nous voulons défendre le statut de l'entreprise ultramarine. Nous avons besoin d'un temps long et d'un cadre visible et pérenne pour pouvoir exercer. Les entreprises ultramarines sont au centre des enjeux de transition de demain ».
Lors de cet évenèment, la Première ministre Élisabeth Borne a annoncé jeudi que pourraient être mis en œuvre des "tests" avant l'entrée en vigueur de nouvelles normes pour les PME. «C'est une demande de la CPME nationale depuis trois ans. Effectivement qu'avant tout changement normatif, et les Outre-mer sont concernés par cela car on parle de réforme de défiscalisation et de l'octroi de mer, la Première ministre a indiqué que cela passe le filtre TPE/PME, autrement dit, si on a les niveaux de conseils, d'ingénierie et de fonds de roulements, ou suffisamment accompagnés pour faire ces virages. Très souvent, l'instabilité est incompatible avec la pousse des TPE/PME de nos territoires, des 160 000 entreprises ultramarines» a rappelé à ce sujet Dominique Vienne.
La Première ministre Élisabeth Borne a annoncé jeudi que pourraient être mis en oeuvre des "tests" avant l'entrée en vigueur de nouvelles normes pour les PME, une demande récurrente de leur organisation patronale, la Confédération des PME. «C'est une demande de la CPME nationale depuis trois ans. Effectivement qu'avant tout changement normatif, et les Outre-mer sont concernés par cela car on parle de réforme de défiscalisation et de l'octroi de mer, la Première ministre a indiqué que cela passe le filtre TPE/PME, autrement dit, si on a les niveaux de conseils, d'ingénierie et de fonds de roulements, ou suffisamment accompagnés pour faire ces virages. Très souvent, l'instabilité est incompatible avec la pousse des TPE/PME de nos territoires, des 160 000 entreprises ultramarines» a rappelé à ce sujet Dominique Vienne.
Face aux multiples défis, la question de la transition écologique reste centrale pour l'avenir des entreprises ultramarines. «En tant que TPE/PME, nous avons une relation charnelle avec nos territoires, on rit, on pleure avec le territoire. Cette préoccupation du respect du territoire, du climat et de l'environnement est native car nous sommes en proximité avec ces enjeux. La transition écologique et environnementale va supposer des changements de culture et de paradigme, que les TPE/PME sont capables d'appréhender. Et dans le monde des startups, on voit émerger un certain nombre de startups ultramarines dans les enjeux de virage de ce changement climatique», conclut Dominique Vienne.
