Les travaux de préparation du site de la future centrale hybride de Sainte-Anne, située dans l’ouest de la Guyane, ont débuté à la fin du mois de juillet. Le projet est porté par Voltalia, entreprise spécialisée dans les énergies renouvelables cotée à la Bourse de Paris.
La centrale associera une installation photovoltaïque d’une puissance de 43 mégawatts à un système de stockage par batteries lithium-ion d’une capacité de 135 mégawattheures, pour une puissance de 34 mégawatts. Elle intégrera également sept mégawatts de groupes électrogènes fonctionnant au biocarburant HVO, destinés à intervenir uniquement en cas de secours exceptionnel du réseau électrique.
Selon Voltalia, cette infrastructure produira environ 50 gigawattheures d’électricité renouvelable par an, soit l’équivalent de la consommation annuelle de près de 50 000 habitants en Guyane. Le projet permettrait également d’éviter l’émission d’environ 45 300 tonnes de dioxyde de carbone par an.
Implantée à proximité du poste source EDF du carrefour Margot, la centrale bénéficiera d’un raccordement facilité au réseau électrique. Elle vise à renforcer la sécurité d’approvisionnement de l’ouest guyanais, notamment de l’agglomération de Saint-Laurent du Maroni, dont la population est en forte croissance.
Pour Robert Klein, Directeur général de Voltalia : « Le lancement des travaux de la centrale de Sainte-Anne marque une étape importante pour Voltalia et pour la transition énergétique en Guyane. Ce projet innovant, alliant solaire, stockage et biocarburant, répond aux besoins croissants en électricité de l’ouest guyanais tout en garantissant une production fiable et décarbonée. Nous sommes fiers de contribuer à l’approvisionnement énergétique de Saint-Laurent-du-Maroni et de sa région, répondant ainsi à la Programmation Pluriannuelle de l’Energie (PPE) de Guyane. Ce chantier illustre notre engagement à long terme pour un développement durable et responsable des territoires ».
Le projet s’inscrit dans le cadre de la Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) de la Guyane, qui fixe les orientations en matière de production et de transition énergétique du territoire. La mise en service de la centrale est prévue à l’horizon 2028.
