Une partie des élèves est attendue ce mercrdi dans la cité scolaire de Saint-Georges, couvrant collège et lycée, avec deux semaines de retard en raison des travaux. La cité scolaire semble toutefois ravir ses utilisateurs. Les élèves de 1ère et de terminale devront encore attendre avant de pouvoir à leur tour rejoindre les salles de classe de l’établissement.
Malgré ces deux semaines de retard sur le timing de la rentrée scolaire, les élèves de la 6ème à la 2nde ont commencé les cours ce mercredi au sein d’un complexe scolaire neuf, permettant à ses élèves de réaliser tout leur parcours scolaire de l’entrée au collège à la fin du lycée. Une véritable cité scolaire parfaitement neuve, qui a coûté environ 70 millions d'euros et va bientôt accueillir un millier d'élèves.
Ce mardi, le recteur de l’académie de Guyane, Philippe Dulbecco, visitait les lieux et se réjouissait de la création de cette structure, permettant une continuité scolaire, au micro de nos partenaires de Radio Péyi : « On travaille sur la continuité collège-lycée. À partir du moment où les élèves rentrent ici au collège, les élèves peuvent réaliser s’ils le souhaitent toute leur scolarité jusqu’à la terminale. Ça veut dire qu’ils ne sont pas obligés de quitter Saint-Georges pour aller sur le littoral, faire un nouveau déménagement… Et on sait bien que la mobilité et les freins à la mobilité en Guyane, c’est un facteur clé de décrochage ».
Les collégiens ont dû effectuer leurs premiers cours au sein de l’ancien collège Constant-Chlore de Saint-Georges, en attendant l’ouverture, avec un peu de retard, du nouvel établissement. Un retard qui n’a pas semblé poser trop de problèmes, alors que les premiers retours des élèves et des personnels sont positifs, assure le recteur de l’académie de Guyane : « C’est quand même le modèle de ce qu’il faut développer en Guyane. C’est l’internat garçon, fille, une restauration dimensionnée à la hauteur des besoins (….) les élèves sont contents de leur chambre, ils sont contents des équipements. C’est quand même ça l’indicateur, est-ce que les élèves et les personnels sont satisfaits de l’équipement pédagogique qui leur est proposé ? Il serait difficile de dire non au regard des efforts qui ont été consentis sur cette formidable cité scolaire ».
Damien Chaillot