Dans un communiqué, la Fédération du BTP (FRBTP) en Guyane appelle « l’ensemble des parties, dont le donneur d’ordre, EDF PEI, à réunir au plus tôt les conditions nécessaires à la reprise des travaux » de la centrale du Larivot.
Vendredi dernier, la Cour administrative de Bordeaux a suspendu l’annulation du permis de construire de la centrale du Larivot décidée en juillet dernier par le tribunal administratif de Cayenne. Depuis, le gouvernement et maintenant la Fédération du BTP guyanais ont appelé à la reprise du chantier.
La FRBTP Guyane déplore que cette future centrale, « qui a fait l'objet d'une concertation suivie à toutes les étapes de son instruction », soit « bloquée depuis près d'un an à cause d'une bataille judiciaire menée sur des fondements idéologiques, sans pour autant que sa dimension structurante pour le territoire, son développement, son économie, et la qualité de vie des guyanais, ne soient justement considérés ».
« Ce nouvel équipement doit assurer la continuité de l’approvisionnement électrique du littoral guyanais, en remplacement de la centrale de Dégrad-des-Cannes, vétuste et ne respectant plus les nouvelles normes d’émissions atmosphériques » rappelle la Fédération, qui met en avant une centrale « 100% énergie renouvelable », qui « répond à la commande de la Programmation Pluriannuelle de l'Énergie (PPE) de Guyane pour la fourniture de 120 MW garantis et localisés sur Cayenne ».
Toujours selon la Fédération, la future centrale du Larivot « couvrira à terme les besoins croissants du territoire en matière d'énergie (+3%/an), avec un outil industriel plus performant, plus sûr et respectueux de l’environnement. Enfin, la puissance garantie produite autorisera le développement des autres sources d’énergies renouvelables dépendantes des conditions climatiques et de la saisonnalité ».