Centrale du Larivot en Guyane : Le gouvernement appelle « à une reprise rapide des travaux pour la sécurité énergétique du territoire »

Centrale du Larivot en Guyane : Le gouvernement appelle « à une reprise rapide des travaux pour la sécurité énergétique du territoire »

Alors que la Cour administrative de Bordeaux a suspendu l’annulation du permis de construire d’EDF Guyane pour le chantier de la centrale du Larivot, les ministres Agnès Pannier-Runacher et Jean-François Carenco ont appelé dans un communiqué à une reprise rapide des travaux.

La Cour administrative de Bordeaux a suspendu, le 7 octobre, la décision du Tribunal administratif de Cayenne du 18 juillet 2022 qui annulait le permis de construire de la société EDF – PEI pour la construction de la centrale électrique du Larivot.

« Cela fait plus de deux fois que la Cour administrative de Bordeaux a donné raison au porteur du projet en considérant que les deux griefs à l’origine de l’annulation par le tribunal administratif n’étaient pas établis » ont rappelé la ministre de la Transition énergétique et le ministre en charge des Outre-mer dans un communiqué. 

Agnès Pannier-Runacher et Jean-François Carenco « demandent à l'opérateur de se mobiliser pour reprendre les travaux. En effet, ce projet de centrale est essentiel à la sécurité de l’approvisionnement en électricité en Guyane, dont le black-out du mois d’août dernier a rappelé la fragilité, en raison notamment du vieillissement de la centrale thermique existante de Dégrad-des-Cannes ».

Le gouvernement rappelle qu’il est prévu que la nouvelle centrale fonctionne, dès sa mise en service, aux biocarburants liquides et non plus au fioul léger comme le prévoyait le projet initial, jugé incompatible avec les objectifs de transition écologique et énergétique du territoire. Cette centrale est complémentaire des autres projets de centrales solaires ou à biomasse solide, qui poursuivent leur développement en Guyane, conclut le communiqué.