L'Autorité électorale du Guyana a confirmé samedi la réélection du président sortant Irfaan Ali pour un mandat de cinq ans à l'issue du scrutin du 1er septembre dans ce petit pays aux riches réserves pétrolières.

Le parti au pouvoir PPP/C de centre gauche d’Irfaan Ali obtient 55 % des voix, contre 24,8% au parti Win du magnat Azruddin Mohamed, et 17,7% au parti Apnu, qui représente la population d'origine africaine.

Élu une première fois en 2020, Irfaan Ali, 45 ans, avait annoncé dès le 3 septembre une victoire à une « grande majorité ». Selon le système électoral guyanien, le chef de file du parti arrivé en tête des élections législatives à un tour devient automatiquement chef de l'État.

Irfaan Ali, 45 ans, a fait la promesse de sortir le pays de 850 000 habitants de la pauvreté grâce à la manne pétrolière.Celle-ci a permis de quadrupler en cinq ans le budget de l'État et d'offrir au pays une croissance économique de plus de 43% en 2024.

Le Guyana, qui a commencé l'exploitation pétrolière en 2019, espère faire passer sa production de 650 000 barils par jour à plus d'un million en 2030. Irfaan Ali devra aussi gérer l'épineux dossier de l'Essequibo, région riche en pétrole et minerais que réclame le Venezuela voisin.

Selon les observateurs internationaux, les élections ont été pluralistes sans « irrégularité significative » le jour de vote mais avec un « avantage indu » pour Irfaan Ali, qui a multiplié les inaugurations à l'approche des élections.

Avec AFP