Guadeloupe : Basse-Terre se dote d’un centre de supervision urbaine pour lutter contre la délinquance

©RCI Guadeloupe

Guadeloupe : Basse-Terre se dote d’un centre de supervision urbaine pour lutter contre la délinquance

Ce mardi, le maire de Basse-Terre, André Atallah, accompagné du secrétaire de la préfecture, Maurice Tubul, et des agents de la police nationale et municipale ont visité le projet de centre de supervision urbaine qui devrait centraliser la gestion de la sécurité publique sur le territoire. Un sujet de notre partenaire RCI Guadeloupe.

Sécuriser le chef-lieu était l’un des objectifs de campagne d’André Atallah, mais pour y arriver il aura fallu une longue réflexion afin de choisir le projet adapté à la commune et aux besoins des forces de l’ordre. Finalement, c’est le centre de supervision urbaine qui a été retenu car il a l’avantage de répondre à deux besoins urgents.

Un vaste projet de vidéosurveillance

D'abord, le site sera le nouveau quartier général de la police municipale qui réclamait depuis longtemps des conditions de travail plus adaptées. Ensuite, mais surtout, il centralisera surtout les images de soixante caméras de surveillance disposées sur l’ensemble du territoire de la ville. 

Jimmy Asdrubal, chef de la police municipale, s’est dit satisfait de l’augmentation de moyens des policiers municipaux : « Le maire, à son arrivée, avait promis de remanier et de professionnaliser la police municipale. En quatre ans, nous y sommes. Le projet c’est 60 caméras, mais pour la première tranche, ce sont 21 caméras qui seront disposées en centre-ville, et viendront en octobre 10 policiers formés en vidéo-protection. La police municipale sera très opérationnelle ».

Travail en lien avec la police nationale

Les images des caméras seront retransmises sur un mur qui permettra aux policiers d’être immédiatement opérationnels sur les actes de délinquance. Quand le cas se présentera, ils pourront travailler en lien avec la police nationale car elle aura aussi accès aux images ce dont se réjouit Maurice Tubul, secrétaire de la préfecture : « C’est un vrai progrès en matière de prévention et de lutte contre la délinquance. Il sera plus simple de connaître les fauteurs de troubles et d’intervenir sur site ».

Ce centre représente un financement de 1,2 millions d’euros financés à 40% par l’État puis par la mairie et la Région. Le centre a été présenté aux commerçants de la ville au cours d’une réunion tenue à huis clos ce mardi.

RCI Guadeloupe