Lors de l'assemblée générale de la FEDOM ce mercredi 28 mai, les membres ont élu l'ancien ministre Hervé Mariton nouveau président de la FEDOM. Il succède à Jean- Pierre Philibert à la tête de la Fédération durant 10 ans.
C'est avec une voix empreinte d'émotion que Jean Pierre Philibert laisse la présidence de la FEDOM mais avec le sentiment du devoir accompli. « Il est temps de passer le relais car il faut un nouveau visage, regard et dynamisme. Je mesure le changement parcouru et le chemin qui reste à faire». Lors de son discours, Jean-Pierre Philibert a notamment dressé les victoires obtenues pour renforcer la compétitivité mais aussi renforcer l'attractivité des entreprises ultramarines comme la loi égalité réelle, le financement du logement intermédiaire par l’aide fiscale, la prorogation de la défiscalisation, la défense de la production locale, la réforme des aides économiques après la suppression du CICE, l’instauration du Fip Outre-mer. Aujourd'hui, Jean-Pierre Philibert pose un regard vers la jeunesse ultramarine. « J'espère que l'avenir des jeunes qui ont envie de rester sur ces territoires puisse s'inscrire définitivement dans ces territoires».
Malgré les grands enjeux à venir, Jean-Pierre Philibert reste malgré tout optimiste. « Les Outre-mer ont une très grande qualité et capacité de résilience car les Ultramarins aiment entreprendre, ont envie de faire avancer. Ce sont des jeunes qui veulent travailler dans leur territoire. Et c'est une capacité exceptionnelle ! »
S'il entend s'inscrire dans la lignée de son prédécesseur, Hervé Mariton - qui a été élu face à deux autres candidats Bruno Blandin ( qui s'est retiré) et Bernard Edouard (finaliste), affirme vouloir aller encore plus loin dans le développement économique dans les Outre-mer. « Il n'y a pas d'avenir pour les Outre-mer sans développement des entreprises, des économies. Je souhaite pousser à cela avec des enjeux immédiats : sortir de la crise de la Covid, faire en sorte que les Outre-mer sortent le mieux possible des difficultés aggravées par la Covid-19, le plan de relance doit concrètement atterrir en Outre-mer. Il y a également l'élection présidentielle où il faudrait « torturer les candidats» pour qu'ils démontrent une vision pour les Outre-mer ».
Lors de cette assemblée générale, la Fedom a signé deux conventions : la première avec la Banque des Territoires ( Hervé Tonnaire) et la seconde avec la BPI(Dominique Caignard).
