Suite à l'annonce du prolongement d'une semaine supplémentaire le confinement actuellement en vigueur en Nouvelle-Calédonie, les Loyalistes de la Province Sud ont exprimé leur désaccord avec la décision prononcée par le président du gouvernement Thierry Santa et le Haut-commissaire Laurent Prévost, dans un communiqué paru ce samedi 27 mars.

Un risque sanitaire qualifié de “faible par les experts”, insuffisant selon une partie des Loyalistes pour justifier un prolongement du confinement qui provoque “un risque maximum avec des pans entiers de l'économie calédonienne qui sont en danger”.
A titre de preuve du bien-fondé de leur opinion, le groupe de loyalistes évoque que “le cas autochtone apparu la semaine dernière est apparu après plus de deux semaines de confinement. La seule vraie solution c’est le " tracing " des cas que les autorités sanitaires maîtrisent”.

Toujours selon eux, “la situation sanitaire permet la réouverture de l’ensemble des secteurs de l’économie, du commerce, mais également des services à la personne avec le respect des gestes barrières. Il nous semblait tout à fait normal que les Calédoniens soient de nouveau autorisés à pratiquer les activités de pleine nature, comme la chasse et les activités nautiques. Nous considérons que les restaurateurs sont pleinement conscients des risques et peuvent exercer leur activité en ouvrant la moitié de leurs tables”.

Une opinion qui a été portée au gouvernement à l'occasion d'une réunion de direction opérationnelle tenue le même jour, en présence de l'exécutif, du haut-commissariat et des institutions provinciales.

Malgré tout, les Loyalistes de la Province Sud déplorent que leur voix n'ait pas été entendue, affirmant que “la voix de la province Sud qui représente 75 % des habitants de la Nouvelle-Calédonie ne soit nullement prise en compte, alors qu’en parallèle celle des membres indépendantistes du gouvernement qui ont démissionné est parfaitement entendue”.

Damien CHAILLOT