©Pascal Erhel
Le gouvernement de la Polynésie française a signé une convention de partenariat avec l’AFD afin, notamment, de réaliser un dépôt de la marque AME (Aires marines éducatives) auprès de l’INPI.
Rendre à César ce qui appartient à César. En 2012, les élèves de l’école primaire de Vaitahu, sur l’île de Tahuata dans l’archipel des Marquises (nord-est de la Polynésie française), écoutent des scientifiques de la campagne océanographique « Pakaihi i te moana » leur raconter l’immense richesse de leur environnement marin. Ces élèves décident alors de devenir responsable de leur propre aire marine protégée en face de leur école. Et ainsi née la première aire marine éducative, dispositif pédagogique et environnemental.
Trois ans plus tard, pour renforcer le réseau polynésien des aires marines éducatives et étendre la démarche à l’échelle nationale, un partenariat a été signé par la ministre de l’Environnement, de l’Énergie et de la Mer, et le Président du gouvernement de la Polynésie française. Depuis, plus d’une centaine d’écoles de l’Hexagone et des Outre-mer ont déposé leurs projets qui ont été labellisés AME.
D’un montant de près de 43 000 euros, le soutien financier acté par cette convention de partenariat vise d’une part à fournir à la Polynésie « une prestation juridique qui consiste à réaliser un dépôt de la marque AME auprès de l’Institut national de la propriété industrielle (INPI) ». Elle permettra également de fournir « deux prestations de capitalisation, de valorisation et de promotion du concept AME, comprenant la réalisation de trois courts-métrages ainsi que la réalisation d’affiches de synthèse des états écologiques opérant une comparaison des sites par îles et par archipel, avec une prise en compte des 24 sites AME qui existent aujourd’hui dans quatre archipels de la Polynésie française ».
« L’expansion importante de ces aires marines éducatives nécessite le déploiement par la Polynésie française de moyens humains et financiers plus conséquents », indique le compte-rendu du conseil des ministres en Polynésie. « Conformément aux dispositions du statut d’autonomie de la Polynésie française, les modalités de ce concours financier sont fixées par une convention conclue entre la Polynésie française et l’établissement public métropolitain qui doit préalablement être approuvée par le Conseil des ministres ».
La Polynésie appelée à présenter les aires marines éducatives à la COP 25