La Polynésie appelée à présenter les aires marines éducatives à la COP 25

La Polynésie appelée à présenter les aires marines éducatives à la COP 25

Les élèves de l’école Saint-Maximim à Saint-Martin, labellisée AME ©Le 97150

En visite en Polynésie, l’envoyé spécial du secrétaire général des Nations Unies, Peter Thomson, a invité le président de la Collectivité à présenter les aires marines éducatives (AME) lors de la prochaine conférence des Nations Unies sur les océans en juin 2020 (COP 25 – COP Bleue), qui aura lieu au Chili.

Peter Thomson « a reconnu les progrès de la Polynésie française en termes de gestion durable des ressources marines et a incité le gouvernement à soutenir l’initiative du Président chilien Sébastian Piñera à la COP25 – COP Bleue sur le climat et les océans en partenariat avec Fidji et l’île de Pâques », indique encore un communiqué de la présidence polynésienne.

Peter Thomson et Édouard Fritch, président de la Polynésie ©Présidence de la Polynésie

Peter Thomson et Édouard Fritch, président de la Polynésie ©Présidence de la Polynésie

Nées en Polynésie, plus précisément aux îles Marquises, les AME désignent « une zone maritime littorale de petite taille qui est gérée de manière participative par les élèves d’une école primaire suivant des principes définis par une charte ». « Elle constitue un projet pédagogique et éco-citoyen de connaissance et de protection du milieu marin par des jeunes publics. La classe est ainsi placée au sein d’une dynamique territoriale faisant appel à l’expertise de l’école et de la commune concernée, mais aussi d’associations d’usagers ou de protection de l’environnement ».

C'est en Polynésie, aux îles Marquises, qu'est née la première AME au monde

C’est en Polynésie, aux îles Marquises, qu’est née la première AME au monde

Ce sont les élèves de l’école primaire de Vaitahu (Ile de Tahuata), qui sont les initiateurs et concepteurs de ces aires, devenues label étendu, en septembre 2019, à 146 écoles hexagonales et ultramarines. Le plan Biodiversité du ministère de la Transition écologique et solidaire prévoit un réseau de 500 aires marines éducatives et aires terrestres éducatives d’ici 2020.