Présidentielle 2022 : Sonia Backès annonce son soutien à Emmanuel Macron

Sonia Backès, Présidente de la Province sud de la Nouvelle-Calédonie, aux côtés d’Emmanuel Macron, Président de la République, à l’Élysée le jeudi 6 janvier 2022. Crédits : Province Sud

Présidentielle 2022 : Sonia Backès annonce son soutien à Emmanuel Macron

Dans une interview parue ce jour au Figaro, Sonia Backès, présidente non indépendantiste de la province Sud en Nouvelle-Calédonie, a annoncé qu’elle soutiendra Emmanuel Macron s’il est candidat à la prochaine élection présidentielle.

 « Emmanuel Macron est le seul à posséder une réelle connaissance du dossier calédonien. Il a eu le courage, sous son quinquennat, d'aller jusqu'au bout des trois référendums, sans jamais céder au chantage des indépendantistes. Il a une vision pour notre territoire avec son projet d’axe indopacifique, qui place la Nouvelle-Calédonie au centre d’une ambitieuse stratégie nationale. Il a tout mon soutien pour l'élection présidentielle », a déclaré la chef du parti non indépendantiste Les Républicains Calédoniens au Figaro.

Le soutien de Sonia Backès, présidente de la province la plus peuplée de Nouvelle-Calédonie, est un ralliement de choix pour le président et la République en Marche dans la perspective de la présidentielle. Un soutien qui selon l’élue récompense l’engagement du gouvernement sur le difficile dossier calédonien. C’est en effet ce que souligne Sonia Backès : « Si la Nouvelle-Calédonie est restée française, c’est grâce à l’engagement d’Emmanuel Macron et de Sébastien Lecornu. Ils ont réalisé des choix forts et ont tenu les promesses qu’ils ont faites aux Calédoniens ».

Sonia Backès quitte donc son affiliation à la droite hexagonale dont elle est membre depuis le début de son engagement politique. Sa principale motivation, l’impression que la droite française n’a pas fait les efforts nécessaires pour soutenir le maintien de la Nouvelle-Calédonie au sein de la République : « Par manque de courage ou absence d'intérêt pour notre avenir, certains dirigeants, y compris de droite, ont longtemps laissé tomber la Nouvelle-Calédonie. Jacques Chirac a gelé le corps électoral pour le référendum, favorisant les indépendantistes, en imposant en 2007 une révision constitutionnelle, votée par Valérie Pécresse alors députée ».

Selon nos informations, Sonia Backès a également rencontré d’autres responsables lors de son séjour parisien. Contactée par Outremers360, ses équipes nous ont indiqué qu’elle a échangé avec Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, des Finances et de la Relance ; Sébastien Lecornu, ministre des Outre-Mer ; Gérard Larcher, Président du Sénat ; Stanislas Guérini, Délégué général de La République en Marche ; ou encore Christophe Castaner, Président du groupe LREM à l’Assemblée nationale. Sur le plan économique et minier, elle a également rencontré les dirigeants d’Eramet et de Trafigura présents à Paris.