Polynésie :  Signature de la convention santé Etat-Pays 2021-2023

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Polynésie : Signature de la convention santé Etat-Pays 2021-2023

Dominique Sorain et Édouard Fritch ont signé jeudi un nouveau partenariat santé axé sur l’amélioration de la prise en charge des patients polynésiens. Cette convention représente un apport annuel de 1,6 milliard de Fcfp. Un sujet de notre partenaire Radio 1. 

 

Après l’aide à l’équilibre du régime de solidarité (RSPF) de 2015 à 2020, c’est à la demande du Pays que l’État oriente son soutien vers l’amélioration de la prise en charge des patients, particulièrement ceux des îles les plus éloignées.

La signature de la convention Santé va permettre aux patients polynésiens atteints de cas complexes de cancer de bénéficier de traitements de pointe et de meilleure qualité grâce à un partenariat rapproché entre les spécialistes du CHPF et ceux de France hexagonale. En outre, des crédits sont prévus pour l’acquisition de nouveaux équipements des centres de soins et le développement de la télémédecine. Enfin, l’expérience des praticiens du CHU de Bordeaux aux côtés des personnels de santé locaux renforcera la qualité des soins proposés aux patients.

Cette convention prévoit donc :

  • La poursuite de la mise à disposition annuelle d’une cinquantaine d’internes en médecine, auxquels s’ajoutent une douzaine d’assistants spécialisés sélectionnés en fonction des besoins du CHPF
  • Le soutien à la filière oncologie, notamment à travers une coopération entre le CHPF et l’Institut du cancer de Polynésie française nouvellement créé, et le CHU de Bordeaux
  • La mise ne place d’une formation à la gestion des urgences pour les soignants exerçant dans les structures médicales des îles éloignées
  • La possibilité pour les étudiants polynésiens en médecine de revenir au fenua pour y effectuer un service sanitaire dans un établissement scolaire ou un stage d’été dans un établissement de santé.

Enfin, l’État continue d’apporter un appui financier concret de 955 millions FCFP par an pour des investissements et frais de fonctionnement liés à la politique de santé du Pays. Au total, entre 2021 et 2023, le soutien annuel de l’État est évalué à 1,6 milliard de FCFP.

En contrepartie de l’appui de l’État à la politique de santé, le Pays s’engage à réduire d’ici le 1er janvier 2024 de 50% les tarifs des soins facturés par le CHPF aux non-ressortissants de la CPS afin de tendre progressivement vers un alignement des tarifs pratiqués aux assurés de la CPS.

Par la rédaction de Radio 1