Paris 2024 : Tony Estanguet en Polynésie pour un second round d’observation avant les Jeux Olympiques

Paris 2024 : Tony Estanguet en Polynésie pour un second round d’observation avant les Jeux Olympiques

Le président du Comité d’organisation des jeux olympiques et paralympiques, Tony Estanguet est arrivé ce vendredi à Tahiti pour un bref séjour au cours duquel il passera en revue le site de Teahupo’o, qui doit accueillir les épreuves olympiques de surf. Le triple champion olympique de canoë slalom s’est aussi initié aux sports traditionnels, « tuaro ma’ohi ». Un sujet de notre partenaire TNTV.

À peine arrivé, déjà en sueur. Après avoir atterri ce vendredi à Faa’a, le patron du comité d’organisation des Jeux de Paris 2024 Tony Estanguet s’est essayé au « patiafa » (javelot polynésien), coaché par un champion originaire de Ana’a, aux Tuamotu. L’ancien champion olympique de canoë slalom, sans échauffement, s’est même risqué au lever de pierre, dont la plus lourde de 60 kg.

« C’est un vrai plaisir de découvrir les sports traditionnels. C’est formidable de voir comment ce territoire de la Polynésie française a une telle histoire, une telle culture, mêlée le sport et la tradition. Je trouve ça magnifique », résume-t-il. À deux mois de l’épreuve de surf des Jeux Olympiques et 15 jours du relais de la flamme, Tony Estanguet est venu peaufiner les détails de l’événement avec les acteurs sur place, notamment les jeunes porteurs de la torche. Il est aux premières loges de la Tahiti Pro 2024, ouverte ce samedi en guise de répétition générale avant les Jeux.

« Dans la dernière ligne droite, on sent que l’enthousiasme monte, on sent que l’excitation monte, on sent que la pression monte. On a hâte. Les athlètes se préparent dur. Nous, on fait tout pour leur offrir la plus belle expérience possible, qu’elle soit inoubliable », poursuit Tony Estanguet. « C‘est le destin d’une vie de participer aux Jeux olympiques, quand on est un athlète. Et quand on est spectateur ou téléspectateur, on a envie de voir le meilleur de notre pays, on a envie d’être saisi par des émotions ».

Le patron du COJO se veut surtout rassurant quant à l’avenir du Teahupo’o post-Jeux, transformé par les travaux, dans l’optique d’une « amélioration des infrastructures du territoire » , souligne-t-il. « On va essayer de célébrer le meilleur des Jeux avec les plus grands athlètes de la planète qui vont venir disputer la compétition la plus relevée qui existe (…) On sait aussi qu’on le fait au service de la population de ce territoire. Aujourd’hui, toutes les écoles polynésiennes ont mis en place un programme de 30 minutes d’activité physique par jour. Tout ça, c’est des programmes qui ont été lancés grâce à la dynamique des Jeux, grâce à l’implication des acteurs locaux ».

Thomas Chabrol pour TNTV