La société I-Scope a été mandatée par la Chambre de commerce et d'industrie (CCI) de Nouvelle-Calédonie, avec la mission d’évaluer l’impact de la crise nickel sur les entreprises calédoniennes. Les résultats de l’étude devront permettre d’améliorer et d’adapter les modes d’action aux répercussions de la crise du secteur nickel que traverse actuellement le territoire.
De nouvelles mesures dans un contexte d’incertitudes pour la branche métallurgie de la Nouvelle-Calédonie. Alors que le site de KNS est entré dans une phase de sommeil dans l’attente de l’arrivée d’un nouvel actionnaire, que le site de Poum de la SLN a été fermé, les initiatives se multiplient pour anticiper au mieux les nombreux impacts sur la société calédonienne, dont l’économie est grandement tournée vers le nickel.
Si une cellule de suivi et d’accompagnement a ainsi déjà été créée, un numéro vert, ou encore un guichet unique, afin d’apporter un accompagnement dans la recherche d’emploi et d’aides, c’est maintenant une enquête qui a été lancée par la CCI, dans le cadre des travaux de la cellule de suivi et d’accompagnement du gouvernement.
Le questionnaire dédié est accessible jusqu’à dimanche 3 mars 2024, et toutes les personnes concernées sont invitées à y répondre, puisque celui-ci permettra de recueillir l’appréciation globale des entreprises et d’évaluer les impacts de la crise sur leur activité, leurs effectifs, leur capacité à honorer leurs créances, les actions envisagées, ou encore les pistes éventuelles de réorientation.
De plus, ces résultats permettront d’établir une cartographie affinée de l’impact engendré par les difficultés économiques de la filière nickel, de définir les actions d’accompagnement les plus pertinentes à mettre en place, mais aussi de calibrer les mesures qui pourraient être apportées par les institutions et la banque centrale pour soutenir les entreprises.
Damien Chaillot