Le haut-commissaire de la République en Nouvelle-Calédonie a annoncé les dates des bilatérales sur l’avenir institutionnel de l’archipel, dimanche soir. Ces réunions auront lieu à Paris du 7 au 15 avril.
Après ces bilatérales, annoncées lors du dernier déplacement du ministre de l’Intérieur et des Outre-mer, l’État espère réunir les indépendantistes et non indépendantistes autour de la même table, à l’occasion de trilatérales, « pour trouver des solutions de compromis intelligents » a dit le Haut-commissaire Louis Le Franc, interrogé dimanche soir par Nouvelle-Calédonie la 1ère.
« J’espère que des solutions intelligentes seront trouvées pour l’avenir de la jeunesse, l’avenir de la population, l’avenir des forces actives, des entreprises dans ce territoire » a ajouté le représentant de l’État, qui assure que « malgré le contexte politique (…) le calendrier et la méthode annoncés par Gérald Darmanin seront rigoureusement respectés ».
Les discussions début mars entre le ministre Gérald Darmanin et les partenaires politiques calédoniens avaient permis la mise en place d’un calendrier et « d’une méthode ». L’État espère à travers ces bilatérales avancer dans les négociations sur l’avenir institutionnel de l’archipel. Un avenir « dans la France », avait insisté Gérald Darmanin, à travers un statut respectant le droit à l’autodétermination ou encore, la grande autonomie de la Nouvelle-Calédonie.
Lire aussi : Nouvelle-Calédonie : Après 3 jours de visite, Gérald Darmanin annonce la venue d’Emmanuel Macron cet été
Il s’agira également de mettre en place le « projet économique, culturel, social, climatique et réfléchir aux institutions ». Autres sujets à évoquer : le dégel du corps électoral avant les provinciales de 2024 et le nickel. Une mission de l’inspection générale des finances est actuellement dans l’archipel pour « écrire un rapport qui devrait (…) donner des pistes pour établir des perspectives de la filière nickel qui est centrale en Nouvelle-Calédonie » a rappelé le Haut-commissaire.
Un groupe de travail, réunissant les acteurs publics et privés de la filières -notamment les provinces-, doit aussi se mettre en place mais « pour que ce groupe de travail soit installé, il faut qu’il y ait d’abord une volonté puis une convergence », a insisté Louis Le Franc.