Le retour à l'ordre en Nouvelle-Calédonie, en proie à une flambée de violences qui a fait cinq morts dont deux gendarmes, est un « préalable à la poursuite du dialogue » et il « permettra de garantir l'approvisionnement de l'île en produits essentiels », a affirmé jeudi Gabriel Attal.
« Tout est mis en œuvre pour que les Calédoniens retrouvent l’ordre et le calme auxquels ils ont droit. C'est un préalable à la poursuite du dialogue que j'appelle de mes vœux », a écrit sur le réseau social X le Premier ministre après avoir présidé une deuxième cellule interministérielle de crise à 8h30 à Paris.
Gabriel Attal avait promis d'inviter prochainement les parties prenantes de l'archipel ultramarin à une réunion à Matignon en vue de trouver un accord politique global, après l'adoption d'une loi constitutionnelle visant à élargir le corps électoral, qui est contestée par les indépendantistes. De son côté le président Emmanuel Macron a proposé aux élus calédoniens d'avoir un « échange par visioconférence » jeudi à l'issue d'une nouvelle réunion de crise à l'Élysée prévue à 11h heure de Paris (20h à Nouméa).
Le Premier ministre a assuré que « l'envoi de renforts importants, par la mise en place d'un pont aérien, permettra le retour de l'ordre et de garantir l'approvisionnement de l'île en produits essentiels », et annoncé la mise en place jeudi matin d'une « cellule de crise dédiée en particulier aux questions logistiques ». Il a aussi tenu à dire que le gouvernement était aux « côtés » de « tous les agents publics sur le terrain, et tout particulièrement (des) forces de l'ordre, qui assurent la continuité de l’État dans des conditions très difficiles ».
Avec AFP