Dans un communiqué publié ce mardi, le parti non indépendantiste Calédonie ensemble a appelé au « report de la réforme constitutionnelle » ainsi qu’à « une mission de dialogue ».
Le parti, qui souligne que la priorité reste un retour à la sécurité pour l'ensemble des Calédoniens, indique que ces deux initiatives doivent être prises le plus rapidement possible par le président de la République afin de créer les « conditions de l'apaisement ».
Des décisions d'autant plus importantes qu'elles font « l'objet d'un très large consensus national » et local, souligne Calédonie ensemble, en citant les positions prises par des groupes parlementaires français et certaines personnalités calédoniennes, comme la maire Renaissance de Nouméa, Sonia Lagarde. Une position partagée aussi par la présidente de l’Assemblée nationale.
« Comme nous le disons depuis l'origine, le dégel du corps électoral ne peut s'inscrire que dans le cadre d'un Grand Accord sur l'organisation politique et institutionnelle de la Nouvelle-Calédonie », poursuit le parti dont le député Philippe Dunoyer, siégeant dans les rangs de la majorité, avait voté en faveur du texte constitutionnel la semaine dernière, tout en appelant à « installer un espace de discussion » en faveur d’un accord global.
Dans l’autre partie du camp non indépendantiste en Nouvelle-Calédonie, on appelle au contraire au maintien du Congrès de Versailles, devant entériner les votes du Sénat et de l’Assemblée nationale sur l’élargissement du corps électoral provincial calédonien.
Avec Les Nouvelles Calédoniennes