©Haut-Commissariat de Nouvelle-Calédonie

Sébastien Lecornu a rencontré le comité des sages ce dimanche 25 octobre. L’occasion pour le ministre de rencontrer les douze personnalités calédoniennes chargées de veiller à l’intégrité de la campagne référendaire, mais aussi de proposer deux nouvelles pistes de travail.

À l’issue de l’entretien avec le comité des sages, le ministre des Outre-mer s’est exprimé au micro de nos confrères de RRB, évoquant les deux axes de travail convenus lors de cette réunion.
En premier lieu, l’apprentissage de l’histoire commune auprès des jeunes générations : « Si on regarde les choses avec beaucoup de sérieux, et c’est une des préconisations que le comité des sages m’a faite, c’est qu’on puisse très vite avoir des propositions sur l’apprentissage de cette histoire contemporaine, de cette histoire moderne de la vie calédonienne. Les années 80 c’était hier pour beaucoup, c’est quelque chose de douloureux, mais il faut se mettre à la place des jeunes, quand on n’a pas connu ces événements, c’est l’Histoire (…) Çà, c’est une première mission sur laquelle j’attends beaucoup ».

Le second champ de travail est d’apporter une contribution au dialogue, plutôt qu’a l’opposition. « Il ne faut pas que certains mots, certaines paroles excessives, viennent anéantir les efforts de dialogue (…) La Paix n’est pas négociable. En clair, tout chantage à la violence ne sera pas accepté (…) Je ne laissera pas faire, et pour ne pas laisser faire, il faut se prémunir de ça (…) On ne veux pas être dans des logiques d’interprétation trop rapide. Je considère que le comité des sages peut aussi avoir un rôle. Il y a des mots que l’on peut employer, et d’autres mots qu’on ne peut pas employer, et préfigurer déjà ça, c’est préfigurer un état d’esprit pour la suite».

Affirmant sa volonté de mettre tout le monde autour de la table et de renouer un dialogue solide, le ministre des Outre-mer entend ainsi impliquer le comité des sages dans cette démarche.