Le front indépendantiste FLNKS se retrouve ce weekend pour son congrès avant la visite début mars du ministre de l’Intérieur et des Outre-mer. La première journée sera consacrée aux discussions entre les partis du front, et la seconde sera élargie à l’ensemble des mouvements indépendantistes.
Les partis du FLNKS veulent, à l’issue de ce congrès, « aboutir à une vision commune face à l’État », alors que chacun des partis a adopté, lors de leur congrès respectif, des motions avec des divergences. « Les enjeux sont tels qu’il ne faut pas qu’il y ait de voix dissonantes » explique Dominique Fochi, secrétaire général de l’Union calédonienne, actuellement à l’animation du bureau politique du FLNKS, interrogé par nos partenaires de CALEDONIA.
« Il faut qu’il y ait un seul message, une seule parole et une seule délégation qui discute avec l’État » et « que la démarche soit portée par le plus grand nombre pour que la délégation qui discutera avec l’État ait l’approbation de l’ensemble de la mouvance indépendantiste », notamment des 47% d’électeurs qui ont voté oui à l’indépendance lors du référendum de 2020.
Sur la liste électorale spéciale pour les élections provinciales, qui fait depuis quelques jours l’objet de contestations de la part des non indépendantistes, le groupe UC-FLNKS a rappelé dans un communiqué « que le principe du corps électoral restreint est garanti par la Constitution ». « Par conséquent, rien ne peut être mis en cause tant qu’une solution politique ne sera pas trouvée » poursuit le communiqué, qui rappelle que « le Conseil d’État et la Cour européenne des Droits de l’homme ont validé de manière pérenne ce dispositif ».
Pour rappel, deux groupes non indépendantistes ont décidé de ne pas participer à la réunion de révision de la liste électorale spéciale pour les élections provinciales, demandant le dégel et l’ouverture de cette liste.