Le groupe Avenir En Confiance (AEC) ne participera pas à la séance de questions au gouvernement prévue au Congrès ce jeudi 11 août 2022, fustigeant une « parodie de démocratie » et des instances non représentatives de la réalité Calédonienne. Le point grâce à l’interview de Virginie Ruffenach, Présidente du groupe Avenir En Confiance, par nos confrères de CALEDONIA.
« Une parodie de démocratie », une représentation faussée à la tête des institutions, évoquant que « 4 des 5 institutions sont présidées par des indépendantistes, ça ne correspond pas à la réalité de la Nouvelle-Calédonie », le groupe de l'Avenir en Confiance, qui a perdu plusieurs élus avant les législatives, a décidé de ne pas participer à la traditionnelle séance de questions au gouvernement, dont la prochaine est prévue ce jeudi 11 août 2022.
Une situation qui nécessite des changements selon l'AEC, évoquant une volonté de réforme des institutions. Pour ce faire, l’intervention de la Présidente du groupe au Congrès affirme souhaiter l’union dans les rangs non-indépendantistes à l’approche de l’élection pour la présidence du Congrès prévue le 30 août prochain.
L’occasion pour Virgine Ruffenach d’annoncer qu’elle ne se présentera pas pour le poste de présidente du Congrès, mais que l'AEC proposera un programme d’union pour les groupes non-indépendantistes : « Je ne serai pas candidate pour la présidence du Congrès (...), nous avons appelé à un candidat unique, et nous avons sollicité le groupe Ensemble, pour qu’ils nous fassent des propositions en la matière de candidats uniques sur lesquels nous pourrions être d’accord ».
Une opération qui ne se fera pas sans l’appui de l’Éveil Océanien, véritable décideur dans chaque élection, comme le rappelle la présidente d’AEC : « Vous savez que c’est effectivement l’Éveil Océanien qui a les clés dans ses mains, puisque nous ne sommes pas majoritaires, les non-indépendantistes au Congrès de la Nouvelle-Calédonie. Nous sommes 25, contre 26 indépendantistes, donc c’est l’Éveil Océanien qui fera effectivement le choix de cette présidence du Congrès ».
Damien Chaillot