Ce mardi 23 avril, une réunion publique s'est tenue à la Maison de la Nouvelle-Calédonie (MNC) à Paris. Une rencontre où les étudiants calédoniens ont pu échanger avec une délégation de l’administration provinciale au sujet de leurs nombreuses problématiques.
Toulouse, Bordeaux, La Rochelle ou encore Poitiers, depuis le 15 avril, une délégation de la province des Îles Loyautés de Nouvelle-Calédonie a entamé une tournée dans plusieurs grandes villes de l’hexagone. Elle était composée du directeur de la Direction générale des Services de Nouméa (DGSN), Christophe Wamo. Et du secrétaire général adjoint de la collectivité territoriale, Albert Sio. L’objectif du déplacement, améliorer l’accompagnement et le suivi des étudiants. Et être à l'écoute de leurs attentes.
Des difficultés nombreuses
Ces derniers mois, un certain nombre d’étudiants se plaignaient de retard dans le versement de leur bourse provinciale. Le manque de communication concernant cette problématique a été soulevé, « on comprend la situation budgétaire difficile de la province, mais on regrette le manque de communication de la part des services…ne serait-ce qu’un email pour nous avertir du retard, ça ne fait de mal à personne » clame une étudiante.
Les responsables administratifs de la province comprennent cette remarque. Ils expliquent ces retards, par le fait d'une procédure de versement des fonds, beaucoup trop complexe. Ils assurent également qu'une réflexion dans l'objectif d'améliorer cette procédure est en cours.
Le logement reste une problématique récurrente « c’est ce qui ressort le plus souvent de nos interactions avec les étudiants » affirme Christophe Wamo. Et puis il y a la question du retour au pays. Certains s’inquiètent de ne pas trouver de postes à leur retour d’étude. En ce sens, Albert Sio, secrétaire général de la province, souligne l’importance de se constituer un réseau professionnel : « le réseau, il faut le développer constamment, lors de vos stages, de vos études et surtout il faut l’entretenir ».
La province veut « investir sur l’humain »
Cela fait des années que l’institution finance et accompagne les projets des étudiants. La bourse a augmenté passant d’un montant d’environ 500 euros dans les années 2010 à 670 euros aujourd’hui. « Le choix qui a été le nôtre depuis des années, c’est d’investir sur l’humain, la province fait de ces étudiants une priorité » affirme le secrétaire général de l’institution.