Nouvelle-Calédonie : La CAFAT chiffre l'impact de la réforme du RUAMM

Nouvelle-Calédonie : La CAFAT chiffre l'impact de la réforme du RUAMM

Le 19 octobre, le projet de loi de réforme du Régime Unifié d'Assurance Maladie et Maternité (RUAMM) a été voté à l’unanimité au Congrès. Peu après, l’adoption du texte, une analyse chiffrée de l’impact de cette réforme a été publiée par les groupes Le Rassemblement et Les Loyalistes, estimant son coût à 5 milliards de Fcfp pour le territoire (41,6 millions d’euros). La Caisse de Compensation des Prestations Familiales, des Accidents du Travail et de Prévoyance des travailleurs de Nouvelle-Calédonie (CAFAT), publie ce lundi ses propres estimations. Reportage de nos confrères de CALEDONIA.

La CAFAT s’était dit « surprise » de l’estimation du coût et de l’impact de la loi concernant le RUAMM voté au Congrès, publiée par les groupes Les Loyalistes et Le Rassemblement, peu après l’adoption du texte. En réponse, l’institution a aujourd’hui présenté à la presse ses propres estimations. Selon la CAFAT, l’impact de la mesure se chiffrerait entre 583 millions (4,86 millions d’euros) et 729 millions (6 millions d’euros), bien en deçà de l’estimation publiée par les groupes non-indépendantistes.

Patrick Dupont, président du conseil d’administration de la CAFAT, explique les chiffres présentés à la presse au micro de CALEDONIA : « Les chiffres qu’on vous a présenté c’est juste l’impact de la loi du Pays qui a été voté à l’unanimité au mois d’octobre, notamment les deux impacts qui sont, de faire bénéficier l’ensemble des travailleurs indépendant des prestations en espèces, c’est-à-dire de recevoir des indemnités en cas d’arrêt de travail, et de faite de réduire les jours de carence, c’est-à-dire les jours où ces indemnités ne sont pas payées, de 11 jours à 1 jour. Les calculs sur les évolutions du taux, elles sont en train d’être fait, on nous a demandé de retravailler dessus, parce que les taux ne sont pas les mêmes que ceux qui avaient été évoqués il y a un an, et bien sûr nos bases de données ont évolué (…) aujourd’hui, on travaille sur des chiffres 2022 ». 

Damien Chaillot