Le Conseil de direction de la société Koniambo Nickel s'est réuni le 17 novembre dernier afin de déterminer la feuille de route et les objectifs du site minier de la Province Nord. Si de nombreuses pannes et contretemps ont émaillé la production du site depuis plusieurs mois, l'entreprise se dit prête, et table sur une production de 3 000 tonnes de nickel par mois à partir de juin 2022. Le point grâce au reportage de nos confrères de CALEDONIA.

La SMSP et Glencore, actionnaires majoritaires de KNS, se sont mis d'accord le 17 novembre 2021 lors du Conseil de direction, pour un plan de 500 milliards de Francs CFP (4,2 milliards d'euros) sur 6 mois afin de soutenir la production. Si les 2 actionnaires ont “souligné le travail des équipes et les efforts mis en place pour atteindre les objectifs de production”, avec un bilan de 17 000 tonnes de nickel produit en 2020 et la perspective d'une année 2021 plus prolifique, les regards sont déjà tournés vers 2022.

L'objectif des 3 000 tonnes de nickel par mois est important, mais il est à la portée des équipes selon Kristan Straub, Directeur de Koniambo Nickel, au micro de nos confrères de CALEDONIA : “Nous avons les 2 fours qui fonctionnent, donc notre objectif restera toujours à ce stade, 3000 tonnes par mois, et l'année prochaine, nous allons continuer à augmenter cette capacité re production”.

Un des principaux changements selon la tête du groupe minier, est la culture d'entreprise et l'état d'esprit de travail. Le travail commun avec le Conseil des experts, mais aussi le changement de cap dans le leadership des équipes après plusieurs mouvements de grève, semblent avoir donné un nouvel état d'esprit dans les effectifs de la mine du Nord, d'après le directeur du site.

“Depuis les derniers 12 à 14 mois, nous avons changé notre façon de travailler. Nous avons aussi travaillé avec le Conseil des experts pour notre système de management (…) avec un système plus régulier, qui cherche à engager nos employés dans la résolution des problèmes quotidiens”. Un cercle vertueux selon le Directeur de KNS, qui y voit un “alignement des troupes, de la direction, vers un objectif commun, et on continue de pousser dans ce sens”.

Damien Chaillot