Nouvelle-Calédonie : Fermeture des mines de Thio, le gouvernement appelle à une reprise rapide des activités

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Nouvelle-Calédonie : Fermeture des mines de Thio, le gouvernement appelle à une reprise rapide des activités

La fermeture des trois sites miniers de Thio par la Société Le Nickel (SLN) représente un coup dur pour la Nouvelle-Calédonie, et particulièrement pour la commune de Thio, berceau historique de l'industrie minière du territoire. Cette décision, annoncée par la SLN, concerne les sites de Dothio, du Plateau et du Camp des Sapins, et entraînera la suppression de 350 emplois, dont 230 directs et 120 indirects.
 

Les répercussions sur l'économie locale sont significatives. La sous-traitance, qui représentait près de 3,7 milliards de francs CFP pour la commune, subira également les effets de cette fermeture, augmentant l’impact sur la vie économique et sociale de Thio.

Le gouvernement de Nouvelle-Calédonie a exprimé sa profonde solidarité envers les familles touchées par ces suppressions d'emplois. Il a rappelé l'importance historique de la mine de Thio, qui a contribué au développement de l'industrie métallurgique depuis 140 ans. Environ 20 % du minerai utilisé à l'usine de Doniambo provient de Thio, soulignant ainsi le rôle clé de la commune dans la filière nickel du territoire.

Face à cette situation, le gouvernement appelle la SLN et les autres acteurs concernés à engager un dialogue constructif pour envisager une reprise des activités sur les sites fermés. Il insiste sur la nécessité de préserver l’emploi local et de garantir un avenir durable pour les familles et l’économie locale. Le gouvernement réaffirme son soutien à toute initiative visant à relancer l’activité minière, dans le respect des enjeux sociaux, économiques et environnementaux.
Cette fermeture représente un défi majeur pour la Nouvelle-Calédonie, dont l’économie repose en grande partie sur le secteur du nickel. 


Damien CHAILLOT