« Ce dialogue à trois commence à produire des effets puisque des non-dits sont levés, des ambiguïtés sont traitées et il y a un dialogue d'une très grande franchise et d'une très grande qualité », a déclaré à la presse le ministre des Outre-mer Sébastien Lecornu, qui a organisé ces échanges. Le ministre déclare avoir « le sentiment que ce sont des discussions qui n'avaient jamais vraiment eu lieu avant », évoquant même parfois « un rapprochement des points de vu » malgré les « sujets difficiles ».
Sébastien Lecornu a également dit, une nouvelle fois, son regret face à l’absence de certains représentants calédoniens. L’Union nationale pour l’Indépendance (UNI), autre composante du FLNKS, a décliné l’invitation, l’estimant précipité et mal préparée. De son côté, le sénateur LR et loyaliste Pierre Frogier a quitté les discussions dès mercredi soir, lors de l’entretien avec le Premier ministre ouvrant cette semaine de travaux. « J'ai la faiblesse de penser que les absents ont vraiment tort ».
Après la seconde journée de travail au ministère des Outre-mer, une partie des délégations s'est rendue vendredi soir au ministère des Armées pour discuter avec l'armée de la place des forces militaires dans le Pacifique et des implications stratégiques du positionnement français dans l'océan Pacifique et l'axe indo-Pacifique.
L'ensemble des délégations reprendra les travaux lundi matin par une conversation plus générale sur l'ensemble du document de travail du gouvernement sur les conséquences du oui et du non. Un entretien est prévu avec Jean-Yves Le Drian, le ministre des Affaires étrangères, avant un temps d'échange politique sur le calendrier de la fin de l'accord, avec Sébastien Lecornu.
