Isabelle Forge-Allegret a officiellement pris la tête ce lundi du Centre du Pacifique de l’Ifremer, basé à Tahiti. Elle remplace Philippe Moal, qui était en poste depuis trois ans dans cet Institut de recherche sur les océans, qui couvre à la fois la Polynésie et la Nouvelle-Calédonie. Un sujet de notre partenaire Radio 1 Tahiti.
Changement de tête régional pour l’Ifremer. L’Institut français de recherche entièrement dédié à la connaissance de l’océan compte en Océanie 70 agents -chercheurs et techniciens- répartis entre la Polynésie et la Nouvelle-Calédonie, et regroupés au sein du Centre du Pacifique. Un centre dont le siège et les deux tiers des effectifs se trouvent à Vairao, sur la presqu’île de Tahiti, et qui vient de se trouver une nouvelle cheffe d’établissement.
Philippe Moal, en poste depuis 2021 à la Presqu’île, a rejoint le centre de Bretagne et a officiellement cédé la place ce lundi à Isabelle Forge-Allegret. Cette gestionnaire, spécialiste de l’appui à la recherche, a aussi bien œuvré pour des organismes publics, comme l’Institut national de recherche en sciences et technologies du numérique, des projets privés, et des Universités. Notamment à Grenoble, mais aussi, de 2020 à septembre 2024, auprès de l’Université de Polynésie française, où elle a officié en tant que Directrice générale de services.
Sa feuille de route au Centre du Pacifique : « soutenir la stratégie scientifique de l’Institut avec les partenaires, académiques, économiques, et politiques de ces deux territoires », écrit la nouvelle directrice. « Mais aussi de nouer de nouveaux partenariats internationaux de « proximité » pour que la continuité scientifique de l’Institut puisse se renforcer sur ce site exceptionnel qu’est le Pacifique, ainsi que de consolider l’appui aux politiques publiques dans des environnements éloignés de l’hexagone, en alignement avec l’actuel contrat d’objectifs, de moyens et de performances État-Ifremer ».
Dans un communiqué, l’Ifremer rappelle que ses implantations du Pacifique « sont au cœur des deux plus grandes zones économiques exclusives ultramarines de la France », où l’Institut se veut « référent dans le domaine des sciences et technologies marines ». Si le développement de l’aquaculture est la thématique majeure des travaux menés à Vairao, le centre, où se croisent 25 métiers différents, est impliqué dans des recherches très diverses notamment en génomique ou en bio-informatique.
Charlie René pour Radio 1 Tahiti