Indopacifique : Louis Mapou et Moetai Brotherson accompagneront Emmanuel Macron en Papouasie-Nouvelle-Guinée

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Indopacifique : Louis Mapou et Moetai Brotherson accompagneront Emmanuel Macron en Papouasie-Nouvelle-Guinée

Interrogé par les médias calédoniens, le président de la République Emmanuel Macron a annoncé se rendre en Papouasie-Nouvelle-Guinée avec le président du gouvernement calédonien, Louis Mapou, et le président de la Polynésie, Moetai Brotherson.

Un message à la fois de reconnaissance et de respect de la « diversité », de mise en garde aux mouvements indépendantistes de ces deux territoires et d’approche « régionale » de la diplomatie française à l’égard des États insulaires du Pacifique, avec en ligne politique la recherche universitaire et scientifique à travers l’IRD ou le Cirad.

« Je serais accompagné des présidents Mapou et Brotherson » a déclaré Emmanuel Macron qui doit, après la Nouvelle-Calédonie, se rendre au Vanuatu et en Papouasie-Nouvelle-Guinée. L’objectif : « montrer qu’on a une approche régionale ». « Il y a à la fois du respect, mais il y a la puissance de la France, dans sa diversité. Et c’est ça la France, et beaucoup l’ont parfois oublié : il y a un principe d’unité mais il y a aussi une reconnaissance d’une identité plurielle et d’une diversité. Dans l’Indopacifique, en particulier dans l’Océanie, c’est une force ».

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Enjeu géostratégique majeur, l’Indopacifique peut aussi être le théâtre de tentatives de déstabilisations étrangères, selon le président de la République, notamment par le soutien aux mouvements indépendantistes. Un sujet sur lequel Emmanuel Macron se veut ferme, et mettant en avant la France comme gage de stabilité. « Il y a des déstabilisations qui se font, par la voie de l’information, par des contacts qui sont pris par des puissances tierces. Moi, je dis simplement, regardez ce qu’il se passe ailleurs. Et quand des gens vous font des cadeaux mirifiques en vous expliquant qu’ils vous respectent et qu’ils aiment la culture d’indépendance que vous prônez et que ce sont des puissance impériales qui ont plutôt une action de prédation et qui ont mis d’autres gouvernements à genou à quelques encablures, il faut être bien naïf (…) L’inscription dans la France et dans la République, c’est une gage de stabilité, c’est un gage de respect, et c’est éviter d’être trop petit, dans un monde bousculé par de trop grandes puissances ».

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Pour rappel, le président de la Polynésie, un temps pressenti pour rencontrer Emmanuel Macron en Nouvelle-Calédonie, avait finalement annoncé sa participation à la fête de l’Indépendance du Vanuatu.