Avenir institutionnel en Nouvelle-Calédonie : Le travail se poursuit entre l’État et les délégations politiques

©Baptiste Gouret / LNC

Avenir institutionnel en Nouvelle-Calédonie : Le travail se poursuit entre l’État et les délégations politiques

Les membres des délégations politiques sont réunis au haut-commissariat, ce jeudi 10 avril, pour une réunion plénière avec l’État, présent par visioconférence. Des séquences qui vont se multiplier jusqu’au retour de Manuel Valls, le 29 avril. Un sujet de notre partenaire Les Nouvelles Calédoniennes.

« Il reste encore beaucoup de travail, beaucoup de sujets à approfondir », avait reconnu Manuel Valls, le 1er avril, à l’issue d’un deuxième cycle de discussions menées sur le Caillou. Dix jours après son départ, ce travail se poursuit entre les délégations politiques calédoniennes et l’État.

Une première réunion plénière, réunissant indépendantistes et non-indépendantistes, a débuté ce jeudi 10 avril, à 17 heures, dans la résidence du haut-commissariat. Le ministre des Outre-mer était représenté par Éric Thiers, conseiller spécial auprès du Premier ministre François Bayrou, qui pilote les échanges en visio-conférence.

Des bilatérales quasi-quotidiennes

« Le gouvernement sera à la fois le script et celui qui veillera à la bonne tenue des discussions », avait expliqué Manuel Valls. Un format qui va se répéter ces prochaines semaines, jusqu’au retour de Manuel Valls prévu le 29 avril. C’est là que s’ouvrira une nouvelle phase, de négociations cette fois, dont l’objectif affiché par le ministre d’État est de parvenir à un accord politique.

D’ici là, les échanges vont donc se multiplier autour du projet d’accord remis par Manuel Valls aux délégations calédoniennes le 30 mars. Outre les plénières, des réunions bilatérales entre chaque délégation et les représentants de l’État ont également lieu presque tous les jours.

Les sujets abordés sont connus : corps électoral, droit à l’autodétermination, citoyenneté calédonienne, rôle des provinces… Reste à voir si les avancées seront suffisamment significatives pour permettre d’envisager, comme l’espère le ministre, la signature d’un accord début mai.

Baptiste Gouret pour Les Nouvelles Calédoniennes