Reçue par la Première ministre en même temps que Calédonie Ensemble, au sein de la délégation non indépendantiste des bilatérales sur l’avenir institutionnel de la Nouvelle-Calédonie, la coalition Les Loyalistes a plaidé pour un retour des discussions tripartites avec les indépendantistes.
« On est arrivé au bout de l’exercice des bilatérales, il faut maintenant qu’on arrive à se parler entre personnes qui vivent en Nouvelle-Calédonie. On ne peut continuer d’avoir un État qui fait le lien entre les uns et les autres » a déclaré Sonia Backès devant la presse ce mardi.
La secrétaire d’État et présidente de la province Sud, qui a revêtu pour l’occasion sa casquette de cheffe de file de la coalition Les Loyalistes, estime que sa mouvance est prête « à se mettre au bout de la table avec les indépendantistes ». « Dès l’instant où on arrive à se retrouver autour de la table, on arrive à trouver des solutions », a-t-elle ajouté. « Nous appelons à nous retrouver comme les anciens ont su le faire » lors des accords de Matignon et Nouméa, abonde Virginie Ruffenach.
Naturellement, Les Loyalistes, comme Calédonie Ensemble, sont favorables au dégel du corps électoral, contrairement aux indépendantistes. Mais, les divergences avec leurs collègues non indépendantistes, Les Loyalistes ne veulent « plus qu’il y ait d’épée de Damoclès », en d’autres termes, mettre fin au droit à l’autodétermination et donc aux potentiels futurs référendums d"indépendance.
« On veut se donner des perspectives, avoir des institutions stables et une relance économique accompagnée par l’État » qui doit donner « les moyens de vivre dans des conditions apaisées et sereines ». « La Nouvelle-Calédonie doit retrouver de la stabilité institutionnelle et économique » a ajouté le député Renaissance Nicolas Metzdorf, appelant à « un accord économique adossé à l’accord politique ».