Le groupe de contact de l’Assemblée nationale sur l’avenir de la Nouvelle-Calédonie s’est réuni pour la première fois ce mercredi, sous la présidence de Yaël Braun-Pivet, présidente de l’Assemblée nationale.
Acté en juillet dernier, le groupe de contact sur l’avenir institutionnelle de la Nouvelle-Calédonie a tenu sa première réunion, d’installation essentiellement. Les représentants des groupes politiques de l’Assemblée, le président de la délégation aux Outre-mer et député de Polynésie, Moetai Brotherson, et le président de la commission des lois, Sacha Houlié, étaient présents.
Également présent en visioconférence : le député calédonien Philippe Dunoyer. « Il s’agissait pour notre collègue Philippe Dunoyer de partager sa perspective sur les échanges qui ont entouré la venue du ministre Carenco et sur les futures réunions prévues entre les différentes parties, à Paris, au mois d’octobre », a expliqué le député polynésien Moetai Brotherson.
Selon un proche de la présidente de l’Assemblée nationale contacté par la rédaction, il a aussi été question, lors des échanges, de la position du bureau politique du FLNKS à l’égard des prochaines réunions prévues à Paris courant octobre. Le front indépendantiste s’est en effet positionné pour un dialogue bilatéral avec l’État, « sur le sujet de l'accession du pays à la pleine souveraineté par le transfert des compétences régaliennes », sans à aucun moment mentionné les trilatérales, avec les non indépendantistes, proposées par le ministre chargé des Outre-mer.
La présidente de l’Assemblée nationale et tous les participants à cette réunion « ont réaffirmé la nécessité que l’assemblée continue de suivre la situation pour être attentive à ce que l’information circule bien puisque l’Assemblée sera nécessairement amenée à se prononcer si un accord politique est trouvé ». « Notre groupe de contact s’est fixé pour mission de faciliter et d’encourager le dialogue et d’être un point d’écoute permanent sur ce dossier complexe » a ajouté de son côté le député Moetai Brotherson.