Le directeur général de la compagnie internationale calédonienne, Georges Selefen, a annoncé son intention de relier Nouméa à Paris de bout en bout en 2026.
Actuellement, la ligne entre Nouméa et Paris, et vice-versa, est assurée par Aircalin jusqu’au Japon ou à Singapour. Le relai est assuré essentiellement par Air France. Mais en 2026, la compagnie à l’hibiscus pourrait voler jusqu’à CDG à hauteur de quatre vols par semaine, a annoncé son directeur général ce lundi, alors que la compagnie recevait son second Airbus A320neo.
« Nous avons la certitude que cette liaison apportera beaucoup en termes d’emplois » a déclaré Georges Selefen mardi, depuis l’aéroport de Tontouta. « Cela impliquera de faire encore évoluer notre flotte » a-t-il ajouté. La compagnie possède deux Airbus A330neo, taillés pour les longs courriers, et deux Airbus A320neo, dédiés aux lignes régionales vers Wallis, l’Australie, le Vanuatu, Fidji, la Nouvelle-Zélande ou encore la Polynésie.
Arrivé mardi en Nouvelle-Calédonie, le nouvel A320neo de la compagnie, baptisé « Nouméa » et immatriculé F-ONEA, « achève le renouvellement de la flotte de la compagnie amorcé en 2019. « Nouméa » est destiné à opérer sur les vols moyen-courriers du réseau Aircalin ». Pour rappel, le renouvellement de la flotte a débuté avec l'arrivée des A330neo Kanuméra et Luengöni en août et octobre 2019. L’A320neo Tibérama rejoint la flotte fin 2020. En raison de la crise Covid et de la mise en place d'un plan économique, la compagnie avait dû ensuite mettre en pause le renouvellement de sa flotte.
Le trajet de convoyage de ce second A320neo, de Toulouse à la Tontouta en passant par Dubaï, Singapour et Brisbane, « a été effectué à l’aide de 5 % de carburant durable, dit SAF (Sustainable Aviation Fuel) offert par Airbus dans le cadre de ses objectifs de décarbonation. Une première pour Aircalin, engagée dans une politique de développement durable, avec l’ambition d’utiliser 15 % de SAF sur ses vols à l’horizon 2030 ».