Signé en décembre, l’accord de « partage de codes », ou « codeshare », entre les compagnies Aircalin et Air Calédonie est opérationnel. Un accord qui permettra aux passagers de réserver en une fois des vols combinant les deux compagnies, l’une internationale, la seconde domestique.
Singapour – Lifou, Paris – Ouvéa, Sydney – Maré ou encore Papeete – Île des Pins : les passagers peuvent désormais réserver en une fois des vols assurés par les Aircalin et Air Calédonie, uniquement aux îles Loyauté et l’Île des Pins. L’accord, essentiellement tourné vers le tourisme et les passagers internationaux, permet ainsi de faciliter les réservations et les transferts entre les vols et aéroports.
« Cela nous apporte une visibilité plus importante qui permettre d'aller toucher les clients internationaux qui sont, pour nous, difficiles à atteindre » a confirmé Marion Gentelet, directrice commerciale d’Air Calédonie, interrogée par Nouvelle-Calédonie La 1ère. « Grâce au codeshare avec Aircalin, (un passager international) va pouvoir, en s'adressant à son agence de voyage habituelle ou en allant sur des sites internet comparateurs de prix, ou en allant sur le site internet d'Aircalin, trouver nos vols et réserver ses billets en toute simplicité ».
« Grâce à ce codeshare, Aircalin est donc en mesure de proposer à la vente pas moins de 6 000 vols par an sur le réseau domestique calédonien, permettant ainsi à Air Calédonie d’afficher ses vols dans les systèmes de distribution mondiaux (agences de voyage, e-commerce, comparateurs de prix, etc.) et notamment sur les marchés touristiques prioritaires » précise un communiqué de la compagnie domestique.
Seul bémol, Air Calédonie et Aircalin ne sont pas basées sur le même aéroport. La compagnie domestique est basée à l'aéroport de Magenta quand la compagnie international est basée à la Tontouta. D'après Nouvelle-Calédonie la 1ère, l'accord ne prend pas en charge les transferts entre les deux plateformes, qui devront être préparés par le passager ou l'agence de voyage. Mais Air Calédonie prévoit, à moyen termes, des vols au départ de la Tontouta, moyennant l'acquisition de nouveaux appareils.