Mobilités à Mayotte : La gratuité des barges pour les piétons est prévue pour le mois de septembre

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Mobilités à Mayotte : La gratuité des barges pour les piétons est prévue pour le mois de septembre

Souvent on dit qu’en politique les promesses n’engagent que ceux qui y croient … Lorsque le Président Ben Issa a annoncé que la barge serait bientôt gratuite pour les piétons, nombreux sont ceux à n’avoir pas cru que cela soit possible. Eh bien si, l’exécutif va mettre en œuvre ce qui apparait d’ores et déjà comme une mini-révolution. Un sujet de notre partenaire France Mayotte Matin. 

 

Lorsque l'exécutif du Conseil départemental a présenté son projet de mandature, a été décrite de manière centrale l'ambition en matière de transport et notamment la modernisation du STM. C'est ainsi que le président Ben Issa, sur le plateau de La Matinale, a annoncé que la barge serait gratuite pour les piétons à l'horizon de la rentrée. 

La rentrée c'est demain, qu'en est-il ? Le vice-président Salime Mdere a confirmé que la barge serait gratuite pour les piétons à compter du mois de septembre 2022. Elle restera payante pour les voitures, les poids lourds le tarif pour les deux roues pourrait même augmenter. L'objectif pour le Conseil départemental en instaurant la gratuité pour les piétons est d'assurer une continuité territoriale entre les 2 îles en permettant aux habitants de circuler librement au gré de leurs besoins. Bien évidemment une telle annonce au moment où l'inflation est déjà à 6,2% depuis le début de l'année est une très bonne nouvelle. 

Le vice-président en a profité pour confirmer également que les navettes fluviales annoncées devraient voir le jour en 2024. Il s'agira de navires de petite taille, plus puissants permettant de faire les trajets en 30 min ; les embarcations n'embarqueront à priori que des piétons. Le Conseil départemental finalise les études et se prépare à lancer les marchés, les équipes réfléchissent au mode de gestion le plus approprié pour ces nouveaux outils. Il semble à ce stade des réflexions que la piste du STM ne soit pas privilégié. 

Par Anne Constance Onghéna pour France Mayotte Matin