A l'occasion de sa première visite à La Réunion, la ministre déléguée en charge des Outre-mer Marie Guévenoux s'est entretenue ce mardi 14 mai avec le Président du Département de La Réunion Cyrille Melchior. La ministre déléguée Marie Guévenoux ont signé deux conventions de coopération pour le territoire.
Les échanges entre Marie Guévenoux et Cyrille Melchior ont notamment permis d’aborder les difficultés rencontrées dans l’accompagnement des bénéficiaires du RSA et, pour Cyrille Melchior, de plaider en faveur d’un « accompagnement concerté et co-construit ».
« Je constate que le Département de La Réunion a mené un travail qui a porté ses fruits, avec 30% des personnes qui ont retrouvé un emploi, commentait Marie Guévenoux à l’issue de leur rencontre. Ce sont les résultats souhaités par le Président de la République. Mais j’entends aussi les spécificités de La Réunion. », a poursuivi la ministre déléguée dans un communiqué.
La ministre déléguée aux Outre-mer, Marie Guévenoux, et le président du conseil départemental, Cyrille Melchior, ont ensuite officialisé 2 documents structurants de coopération. La première porte sur la poursuite de l’aménagement hydro-agricole structurant de la Réunion avec le projet Mobilisation des ressources en eau des microrégions est et nord (MEREN). Le projet permettra le développement de l’irrigation et donc la préservation d’un foncier agricole sur près de 5250 ha de terres cultivées. Il représente également un outil efficace de sécurisation, au plan quantitatif comme au plan qualitatif, de l’approvisionnement en eau des populations sur ces microrégions. L’opération se décline en deux tranches et concerne au total 7 communes (Bras-Panon, Saint-Benoit, La Plaine des-Palmistes, Saint-André, Sainte-Suzanne, Sainte-Marie et Saint-Denis). Par la signature de la ministre chargée des Outre-mer, le gouvernement confirme l’engagement pris par Elisabeth Borne, alors Première ministre, d’apporter 30 millions d’euros au projet, qui en coutera près de 500 millions au total. « Nous souhaitons bien évidemment que ce partenariat puisse s’inscrire dans la durée pour permettre un aménagement durable et cohérent du territoire dans un souci de solidarité pour les micro-régions qui en ont le plus besoin » commentait Cyrille Melchior.
La seconde convention signée est le Pacte local des solidarités 2024, qui remplace la Convention d’appui à la lutte contre la pauvreté et d’accès à l’emploi. Ce nouveau partenariat Etat-Département permettra de consolider les dispositifs existants en matière d’action sociale, tout en intégrant de nouvelles actions correspondant aux besoins de la population, pour un montant prévisionnel global de plus de 16 millions d’euros.