La Réunion : Action de l'État en mer contre les traffics dans la zone sud de l'océan Indien, une réponse coordonnée aux enjeux maritimes

©CROSS Sud Océan Indien

La Réunion : Action de l'État en mer contre les traffics dans la zone sud de l'océan Indien, une réponse coordonnée aux enjeux maritimes

Le 19 septembre, la préfecture de La Réunion a accueilli un séminaire portant sur l’Action de l’État en mer. Présidé par le Préfet Jérôme Filippini, délégué du gouvernement pour l’action de l’État en mer, cet événement a rassemblé divers acteurs institutionnels et opérationnels. Parmi les participants figuraient des représentants de Mayotte, avec la présence du préfet François-Xavier Bieuville, ainsi que des territoires australs et antarctiques français (TAAF).

L’un des principaux objectifs de ce séminaire était de traiter des défis multiples liés à la sécurité maritime, notamment la lutte contre les trafics illicites et la préservation de l'environnement marin. Le canal du Mozambique, devenu une voie maritime stratégique, est particulièrement concerné par ces enjeux, avec un trafic maritime en constante augmentation, représentant des risques sécuritaires et écologiques considérables.

La protection de la vie humaine en mer reste un pilier central de l’Action de l’État en mer. La coordination entre les différents services est un facteur clé du succès des opérations maritimes. Le préfet Jérôme Filippini, en tant que délégué du gouvernement, assure la coordination des efforts entre plusieurs administrations, à travers une mutualisation des moyens pour une meilleure efficacité des interventions.

Outre les préfectures de La Réunion, de Mayotte et des TAAF, cette action implique une large gamme d'acteurs, tels que l'État-major de la zone sud de l’océan Indien, la direction de la mer sud océan Indien (DMSOI), le centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage (CROSS), ainsi que des services comme la gendarmerie nationale, la police nationale, les douanes, et la société nationale de sauvetage en mer (SNSM). La coopération entre ces institutions veut permettre un décloisonnement des administrations, favorisant un dialogue renforcé et une efficacité accrue dans la gestion des problématiques maritimes. 

Damien Chaillot