La Collectivité Territoriale de Martinique (CTM) et le groupe Action Logement, auteur d’un partenariat, ont lancé un appel à manifestation afin de trouver des solutions pour le logement des jeunes en centre-ville ce lundi 26 septembre 2022.

Faciliter et inciter les jeunes, qu’ils soient étudiants, en formation ou en alternance, au sein des centres-villes, c’est l’objectif du dispositif lancé par les élus de l’Assemblée de Martinique, réunis en séance plénière ce lundi 26 septembre.
Dans le cadre de l’initiative, dix opérations tests seront sélectionnées et soutenues d’ici la fin de l’année 2022, si celles-ci répondent à plusieurs critères.

Les porteurs de projets et bénéficiaires doivent être des bailleurs privés ou investisseurs. La localisation doit être à proximité des lieux d’enseignement, de stage, et en priorité en centre-ville. Les concepts doivent être innovants, tels que les collocations jeunes ou le co-living, avec une valorisation des espaces extérieurs.
Un objectif de plafonds de loyer social ou très social voire intermédiaire, pour des produits proposés allant du studio au T2, équipés ou meublés, avec une construction favorisant les matériaux durables. Enfin, les logements ainsi créés doivent proposer certains services, tels que l’accès à Internet en wifi et des espaces communs.

Audrey Thaly Bardol, Conseillère exécutive en charge de la jeunesse, de la démographie, de la Santé et des Solidarités, détaillait la volonté du programme au micro de nos confrères de Martinique la 1ère : « Nous avons des jeunes logés au CROUS, ou dans des foyers de jeunes travailleurs, mais nous souhaitons avoir un peu d’innovation et prendre le pouls de certains partenaires qui pourront innover et être créateur de nouveaux dispositifs pour nos jeunes ».
Ainsi, l’appel à manifestation veut « réunir des partenaires pour pouvoir proposer de nouveaux types d’hébergement. On connaît tous les problématiques d’embouteillages en Martinique et on veut vraiment permettre d’avoir les meilleures conditions d’accueil pour permettre aux jeunes d’avoir envie de rester sur le territoire, et puis d’être dans les meilleures conditions aussi pour étudier ».

Damien CHAILLOT