La French Tech La Réunion a annoncé la nomination de Julie Van Snick en tant que directrice générale déléguée. « Elle apporte sa solide expertise dans le domaine du numérique. Sa passion, tant pour l'innovation que pour l’humain, sont des atouts précieux pour la communauté entrepreneuriale de La Réunion » salue l’organisme dans un communiqué.
Julie Van Snick obtient son diplôme en marketing et communication à l’EPHEC (École Pratique Hautes Études Commerciales) et commence sa carrière en gérant la communication de marques nationales pour Seed Factory en Belgique en 2002, avant d’arriver dans le groupe NRJ Réunion où elle occupe le poste de responsable des activités « nouvelles technologies » du groupe. En 2008, elle crée en association l’agence digitale Wunderman.
En 2016, forte de son expertise en marketing relationnel, elle fonde son agence Digital 1to1, centrée sur le data marketing et les solutions digitales, avec pour ambition de répondre aux besoins croissants du marché local en matière de stratégie de marque, de stratégie digitale et surtout de gestion de la relation client. En parallèle, elle est associée cogérante de la FAC, un groupement de formateurs et organisme de formation depuis 2018.
Julie rejoint la French Tech en février 2019, élue au sein d’un board de 9 membres, qu’elle intègre comme Secrétaire Générale. Depuis lors, elle a joué un rôle essentiel aux côtés de Juliette Campione, chargée de mission, en l’appuyant à la coordination des projets. Elle a par son investissement contribué au développement de l’association et à son intégration au maillage économique local.
Julie Van Snick a été sélectionnée parmi plus de 70 candidatures pour devenir la première Directrice Déléguée de la French Tech La Réunion. Sa parfaite connaissance de l’association et sa maîtrise des enjeux est un réel atout pour le territoire. « Ma volonté profonde est que nos potentielles futures licornes ne soient plus contraintes de devoir quitter l’île de La Réunion ni les Outre-mer pour se développer, et puissent un jour s’exporter dans le reste du monde. Que les financeurs nationaux et internationaux soient eux-aussi conscients que nos startups ont du potentiel et que la distance n'est actuellement plus une difficulté » a déclaré Julie Vansnick.
Elle ajoute : « Forte du soutien des 8 membres de l’association qui m’ont choisie pour représenter la Capitale French Tech et déployer sa feuille de route à leurs côtés, j’aspire à prouver que les modèles fonctionnent, et pour cela nous avons besoin de fédérer tous nos acteurs localement, mais également Outre-mer en nous rapprochant le plus possible des problématiques des communautés qui nous entourent, pour travailler des axes d’optimisation avec la mission French Tech en métropole d’une part, et tester des scénarios sur nos îles et territoires d’autre part. A ce niveau, c’est tous ensemble que nous pourrons modéliser des solutions ».
Les actions prioritaires de la Capitale French Tech sont d’accélérer lesstartupslocales avec les structures en place aux travers de partenariats public/privé (lancement de French Tech Central, plateforme de mise en relation entre les SU et les acteurs publics du territoire), de créer des opportunités d’accompagnement de ces startups au national et à l’international avec les partenaires publics, grands groupes et les communautés French Tech (Vivatech, financements FT Rise, Learning Expedition Program), de consolider une vision commune avec les French Tech Océan Indien et Outre-Mer (événement annuel communautés à La Réunion les 23-24 novembre, events croisés d’experts de l’écosystème tech), de créer des opportunités d’échange entre startups et grands groupes (Open innovation), tout en fédérant au plus large les acteurs de l'innovation et de la Tech sur notre territoire, notamment via le déploiement des programmes nationaux (French Tech Rise, Tremplin, appels à projet communautés, ... dont l’élaboration stratégique avec la Mission French Tech inclut la vision outre-mer). Un vaste programme, mais qui a déjà pleinement pris le départ.