Hier à 10h dans le bureau du recteur a eu lieu la signature d’une convention jeunes entrepreneurs, portée par le rectorat, Oudjérébou et le Rotary Club... Le but : faire en sorte que les lycéens s’intéressent à l’économie d’entreprise, à la gestion ou à la création. Un sujet de notre partenaire France Mayotte Matin.
« C’est très important, à la fois pour le développement et le rayonnement de Mayotte, mais aussi pour trouver des perspectives à notre jeunesse. C’est en ce sens que nous avons souhaité renforcer par le haut ce partenariat. La recherche, l’investissement d’avenir, la création d’entreprises, avec des formations professionnelles pour pouvoir alimenter ces entreprises en personnels qualifiés. Mais s’il n’y a pas de leader, de tête, de personnes porteuses de projet qui ont une vision du développement de ce territoire, tout sera plus compliqué. Mais il n’y a pas de raison pour que les choses n’aillent pas en s’améliorant. Nos jeunes ont besoin de perspective et de faire valoir tout leur talent et il est important pour le rectorat d’essayer de permettre à ces jeunes de les identifier et de les accompagner au mieux dans la réalisation par la création d’entreprises porteuses de développement et d’emplois pour Mayotte » détaille le recteur Jacques Mikulovic.
« Nous avons rencontré l’an dernier un très beau succès et le CUFR avait été lauréat avec l’entreprise Coco Expérience. La créatrice Hassanati a même été lauréate de concours dans l’océan Indien. Il s’agit d’une plateforme de tourisme local, elle est immatriculée et fonctionne très bien. Elle accompagne en fait les visites des touristes sur les sites où se trouve le patrimoine de Mayotte. Cette année, il y a eu deux lauréats, le lycée des Lumières et le lycée Bamana. Un a déjà créé l’entreprise et le second envisage la forme qu’il veut mettre en place » explique Farrah Hafidhou la présidente de Oudjérébou.
L’initiative a du sens sur un territoire où le marché de l’emploi est restreint et n’offre que peu de perspectives d’ouverture. La solution passe donc aussi par la création, ce qui n’est pas une chose simple. Être formé, accompagné dès le lycée, cela semble naturel et surtout indispensable...
Samuel Boscher pour France Mayotte Matin