Biodiversité : Le Parc national de La Réunion organise un chantier participatif contre les plantes invasives

Biodiversité : Le Parc national de La Réunion organise un chantier participatif contre les plantes invasives

Ce vendredi, la Société réunionnaise pour l’étude et la protection de l’environnement (SREPEN) et le Parc national de La Réunion ont organisé un chantier participatif autour d'une cause commune : la lutte contre les Espèces Exotiques Envahissantes végétales (aussi appelées plantes invasives).

L'objectif ? Faire découvrir aux habitants du Brûlé et de Saint-François la problématique de ces espèces qui constituent la première menace à l'encontre de la biodiversité de l'île. Les habitants se sont donc attelés à un travail de coupe sur une poche de Myrte à la lisière de la forêt de la Roche-Écrite.

Cette espèce se dispersant depuis quelques années dans les environs, menace l'intégrité du cœur de Parc. En effet, la forêt de la Roche-Écrite est l'habitat du Tuit-tuit, espèce menacée emblématique des hauts du Nord de l'île. Elle abrite une cinquantaine de couples, présents uniquement dans cette forêt et nulle part ailleurs dans le monde. 

Cette première intervention a également été l'occasion de travailler avec plusieurs partenaires du territoires impliqués sur ce sujet : l'ONF, l'association Mère-Veille, la FEDEP, la mairie de Saint-Denis. Les agents de la pépinière de Beaumont - CCAS de Sainte-Marie ont prêté main forte sur le chantier et ont permis à chaque participant de repartir avec un plan d'une espèce indigène produite par leur soin dans l'une des seules pépinières d'altitude du Nord de l'île. 

Les plus jeunes également ont pu participer à leur manière à l'effort de lutte au cours d'une chasse au EEE organisée sur l'aire de loisirs de Mamode Camp.