Bilan d’étape du CIOM : Octroi de mer, handicap et vieillissement pour La Réunion

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Bilan d’étape du CIOM : Octroi de mer, handicap et vieillissement pour La Réunion

Suite des bilans d’étape du CIOM avec La Réunion. Au programme des discussions entre le ministre Philippe Vigier et les élus de l’île : octroi de mer, handicap ou encore vieillissement de la population.

« Cette réunion, c'est la première étape, une séance de travail riche, dense, qui est associée les parlementaires, la présidente de la Région et moi-même, dans le but de voir quels sont les freins, quelles sont les difficultés dans la mise en œuvre de ces mesures et chacun puisse s'exprimer », a déclaré le président du Département de La Réunion, Cyrille Melchior.

Il évoque aussi les mesures déjà enclenchées, comme les 47 millions de la part de l'État pour l'accompagnement des personnes en situation de handicap. « La deuxième mesure sur laquelle nous avons aussi progressé, c'est en matière de réhabilitation de logements » a-t-il ajouté, annonçant « une convention d'ici la fin de l'année pour simplifier les procédures en matière d'accès à des logements plus décents et pour pouvoir mobiliser le crédit de la LBU ».

« Nous n’avons pas pu examiner les 72 mesures » annoncées en juillet dernier, a concédé la présidente de la Région, Huguette Bello « mais l’essentiel a été fait et nous prenons acte que l’octroi de mer ne sera pas écrit sans nous ». Soulignant « l’unanimité des responsables politiques de La Réunion qui demandent un toilettage de cet octroi de mer », Huguette Bello constate « une méconnaissance dans les populations qu’il faut combler ». 

Une position partagée par Cyrille Melchior : « Nous sommes d'accord pour dire qu'il ne faut pas toucher à la recette des communes, mais aussi de la région. Mais en même temps, il faut ouvrir un travail d'explication ». « J'ai posé la question de savoir si l'Octroi de mer, et c'était le but de l'Octroi de mer de protéger les productions de canne, est-ce qu'aujourd'hui, l'Octroi de mer remplit bien cet objectif ? » s’est interrogé le président du Département, satisfait qu’« on engage un travail de clarification autour de ce sujet ».

Sur la santé, et plus précisément sur le CHU de l’île, Huguette Bello s’est réjouie des 20 millions supplémentaires induits par l’augmentation du coefficient géographique. « Mais il nous manque encore 30,4 millions d’euros », a-t-elle ajouté. Sur la méthode, « il est toujours utile de rencontrer les ministres », concède Huguette Bello. « Tous les sujets ont été plus ou moins abordés » et « il n’y a rien qui puisse être négligé » a-t-elle conclu.