Les compagnies JetBlue et American Airlines ont annoncé, samedi 27 avril, qu’elles reprendraient leurs vols à Port-au-Prince le mois prochain. Précisions avec notre partenaire RCI.
Deux avions cargo de l’armée américaine ont acheminé, cette semaine, en Haïti, du matériel et du personnel de soutien et de renforcement de la sécurité pour l'ambassade américaine.
Ces atterrissages à Port-au-Prince envoient un signal fort après l’annulation des vols commerciaux sur Haïti depuis début mars à la suite d'attaques d’individus armés contre l’aéroport, atteignant par balles un avion et blessant des personnes.
Dans la foulée de la venue de ces appareils militaires américains, les compagnies JetBlue et American Airlines ont annoncé hier (samedi 27 avril) qu’elles reprendraient leurs vols à Port-au-Prince le mois prochain.
La reprise des vols est un espoir fort pour Michel Joseph, co-directeur à l’information à Radio Télévision Caraïbes, en Haïti. « L'aéroport reste fermé, il n'y a pas d'opération de vol. Mais cette semaine, après l'installation du conseil présidentiel, les deux principales lignes aériennes ont annoncé la reprise officielle de leurs opérations de vol, notamment American Airlines, qui a annoncé une reprise pour le 2 mai prochain et Jet Blue pour le 15 mai prochain. Et Spirit Airlines, qui est une autre compagnie, n’a pas encore annoncé de date pour la reprise officielle».
Un conseil présidentiel de transition
C’est dans ce contexte que le conseil présidentiel de transition en Haïti, né de longues et difficiles tractations, a prêté serment après la démission officielle du Premier ministre Ariel Henry, et doit maintenant s'atteler à la lourde tâche de gouverner un pays en proie à la violence des gangs.
Par ailleurs, les 9 membres ont aussi nommé le ministre des Finances et de l'Economie exerçant depuis 3 ans, Michel Patrick Boisvert, comme Premier ministre par intérim.
Quelles priorités pour ce conseil de transition ? « La première priorité de ce conseil serait d'adresser le problème de la sécurité afin que la population dans un premier temps puisse retourner chez elle sans aucun problème et puisse vaquer librement à ses activités. La population s'attend vraiment que le conseil puisse régler ce problème de la sécurité et former un gouvernement inclusif, car il y a eu beaucoup de secteurs dans les discussions qui n'ont pas leur représentant au sein du conseil présidentiel. Ils s'attendent à être représentés au niveau du gouvernement» a souligné Michel Joseph, co-directeur à l’information à Radio Télévision Caraïbes.
Par RCI