Mardi 23 janvier, le comité Maîtrise de la Demande d’Énergie (MDE) de Saint-Martin a convié les professionnels du secteur, électriciens, couvreurs, frigoristes, climatiseurs, plombiers, à une réunion d'information organisée par la Collectivité, l’État et le groupe EDF. Objectif, définir les contours du dispositif AGIR PLUS, qui vise à inciter les professionnels à proposer des matériels moins énergivores.
Le comité MDE, composé de la Collectivité de Saint-Martin, la Direction de l’environnement, de l’aménagement et du logement de l’Etat (DEAL), l’Agence de la Transition Écologique (ADEME) et d'EDF, est la version locale du concept MDE, créé dans les zones non interconnectées pour apporter un soutien aux territoires dans le cadre de la transition énergétique.
La réunion qui s’est tenue ce mardi 23 janvier, sous l’égide de la vice-présidente de la Collectivité Bernadette Davis, avait pour vocation d'aborder les contours du dispositif AGIR PLUS avec les professionnels du secteur. Ce dernier veut inciter les professionnels à proposer à leurs clients des matériels moins énergivores dans l’optique d’une réduction globale de la consommation énergétique du territoire, transparent en termes d’impact sur la qualité de vie. D’après les estimations sur lesquelles s’appuie la Collectivité de Saint-Martin, près de 50% d’économie d’énergie pourraient être réalisés sur les matériels identifiés.
Ainsi, cette première réunion a été l’occasion de présenter le dispositif AGIR PLUS, les matériels éligibles pour 2024, que sont les climatiseurs, chauffe-eau, thermodynamique et solaire, brasseur d’air et travaux d’isolation, ainsi que les primes AGIR PLUS 2024 applicables à Saint-Martin que pourront proposer les professionnels. Avec un montant global de 8 millions d’euros pour 2024, les professionnels saint-martinois peuvent viser la labellisation Agir Plus, étape-clé du succès économique de l’opération.
Selon la Collectivité de Saint-Martin, la séance de questions - réponses entre les professionnels et les intervenants de ce mardi 23 janvier a permis de mieux définir et comprendre les enjeux de la labellisation, alors que d’autres échanges auront lieu prochainement dans l’objectif de trouver les solutions les mieux adaptées à Saint-Martin, au-delà du dispositif temporaire décliné pour l’année 2024.
Damien Chaillot