Ce mardi 4 juillet est paru au Journal officiel l'arrêté préfigurant la composition du comité de pilotage du mémorial national des victimes de l'esclavage. Lors de la commémoration nationale aux victimes de l'esclavage le 23 mai, le ministre délégué aux Outre-mer Jean-François Carenco avait annoncé la mise en place de ce comité de pilotage chargé de faire avancer le projet du mémorial national des victimes de l'esclavage.
Annoncé en 2018 par Emmanuel Macron, un appel à projets lancé en 2020, le projet du mémorial national des victimes de l'esclavage retrouve un nouvel élan avec la mise en place du comité de pilotage. Cette structure sera co-présidée par le ministre chargé des outre-mer Jean-François Carenco et par Serge Romana, professeur de médecine et président de la fondation Esclavage et Réconciliation.
Le comité de pilotage du mémorial national des victimes de l'esclavage comprend 16 membres titulaires. 10 membres de ce comité sont issus du monde des institutions et d'associations. On retrouve ainsi Jean-Marc Ayrault président de la fondation pour la mémoire de l'esclavage, Emmanuel Gordien, président de l'association CM98, Jacqueline Zonzon, présidente de l'association des professeurs d'histoire et de géographie régionale de la Guyane, Alex Bourdon, président de l'association martiniquaise de recherche sur l'Histoire des familles, Gilles Gérard, président du collectif réunionnais des noms pour la mémoire. mais également le directeur général des patrimoines et de l'architecture ou son représentant ; le préfet de la région d'Ile-de-France, préfet de Paris ou son représentant ; le maire de Paris ou son représentant ; le directeur régional des affaires culturelles d'Ile-de-France; le directeur général des outre-mer.
Six personnalités ont été nommés membres du comité de pilotage du mémorial national des victimes de l'esclavage au titre des personnalités qualifiées : la journaliste-écrivaine et chanteuse Marie-Josée Alie-Monthieux, la géographe Sonia Chane-Kune, l'écrivaine Léonora Miano, le professeur de sciences politiquesJohann Michel, l'historien Frédéric Régent et l'enseignant Dominique Sopo.
Le mémorial mémorial national des victimes de l'esclavage devrait faire le jour en 2025.
