Guyane Santé a présenté ce mercredi ses projets architecturaux pour deux nouvelles structures de soins privées aux institutions et élus du territoire. L’un à Cayenne, l’autre à Saint-Laurent du Maroni, ces deux projets sont nés des observations faites pendant la crise sanitaire, révélant les besoins du territoire dans le domaine de la Santé.
Répondre aux besoins du territoire en matière de Santé, être paré aux conditions de crises épidémiques, mais aussi être partie-prenante des enjeux environnementaux, ce sont les objectifs portés par les deux projets d’établissement de Santé privés du groupe Guyane Santé, présentés au public ce mercredi 9 mars 2022 en présence de ses architectes. Évoqués pour la première fois à l’occasion du salon Santexpo de Paris fin 2020, les deux structures, le médipôle de Saint-Paul à Cayenne et le médipôle de l’Ouest guyanais à Saint-Laurent-du-Maroni, offriront une capacité de 30 lits chacun.
Les projets se veulent inclusifs, durables, performants, mais surtout préparés aux conditions de crises épidémiques. Une volonté matérialisée pendant la crise sanitaire liée au Covid-19, qui a révélé de fortes carences en matière de Santé en Guyane selon Guylène Mergerie, directrice de Guyane Santé, au micro de nos confrères de Guyane la 1ère : « Avec le Covid, nous avons eu une grande ambition qui était de proposer une offre de qualité pour les patients Guyanais. C’est vrai que cette crise sanitaire nous a montré à quel point nos infrastructures étaient insatisfaisantes. La bonne leçon de cette crise a été vraiment de travailler pendant 18 mois, sur une programmation qui pourrait satisfaire les patients du territoire ».
Un travail qui a permis d’aboutir à un projet « novateur par rapport à son aptitude à gérer des flux Covid/non-Covid, ou contaminé/non-contaminé, parce qu’on ne sait pas quelles sont les épidémies qui pourraient toucher le territoire un peu plus tard. Donc nous avons eu cette ambition de proposer quelque chose qui permettra, quelle que soit la problématique, qu’on puisse prendre en charge des patients et que les familles, surtout, puissent venir voir leurs proches ».
Damien Chaillot