Le mois dernier, le Grand Port Maritime de la Martinique est apparu dans le prestigieux classement de la Banque Mondiale et de Standard and Poors. Jean-Rémy Villageois, directeur général, invité de la rédaction ce jeudi 15 juin, évoque les grands projets au micro de notre partenaire RCI Martinique.
95ème sur 300 au classement des plus grands ports du monde, pour l’efficacité des opérations. « C’est une satisfaction pour moi mais pour tous les agents maritimes », indique Jean-Rémy Villageois, directeur général du Grand Port de Martinique, invité de la rédaction de notre partenaire RCI Martinique. «Nous sommes sortis 1er port français et 1er port de la Caraïbe. Pas en terme de volume : il y a des ports beaucoup plus grands que nous mais Fort-de-France se distingue par rapport à son efficacité. La Banque mondiale cherche à évaluer les ports en fonction de leur capacité à accompagner les territoires»
Jean-Rémy Villageois fait également le point sur l’activité du port ainsi que les grands projets concernant le traitement des marchandises et de la croisière.
Projets à Saint-Pierre et au Robert
Et, parmi ces derniers, il présente le projet d’investissements du GPMM à Saint-Pierre, afin que les bateaux de croisières puissent directement accoster dans le nord-caraïbe. « On souhaite développer une croisière plus proche du territoire. De sorte que les bateaux qui venaient jusqu’ici à Fort-de-France aillent mouiller à Saint-Pierre mais de façon raisonnée, avec un coffre d’amarrage que nous allons installer. L’idée, c’est qu’il n’y ait aucun trouble à l’environnement et que les touristes puissent aller directement au pied de la Montagne Pelée et visitent le nord-caraïbe qu’ils connaissent assez peu»
Le projet doit voir le jour dans un an et demi mais, dès l’année prochaine, une trentaine d’escales sont déjà prévues.
La Collectivité Territoriale de Martinique, l’État et le Grand Port souhaitent également redonner vie au port du Robert. Depuis près de 20 ans, de nombreux projets sont dans les cartons mais n’ont jamais été réalisés. Aujourd’hui, tous les acteurs semblent véritablement vouloir investir dans cet outil et lui donner un cadre légal. «Il y a des possibilités, il va falloir les creuser, les étudier pour faire de ce port un véritable outil économique au service de l’île. Le port du Robert existe mais pas administrativement. Il faudra d’abord faire en sorte que le trafic qui existe soit régulier. Les trafics seront suivis, contrôlés et, une fois fait, on va pouvoir développer, en lien avec la ville du Robert».
Par Cédric Catan (avec RCI Web) pour RCI Martinique