Les Jeux de Paris 2024 approchent à grands pas. L’un des objectifs de la Croix-Rouge française est d’embarquer toutes les délégations territoriales d’Outre-mer dans cette grande aventure, en formant notamment les jeunes ultramarins en vue des Jeux olympiques.
En plus de leur participation aux événements organisés sur leur territoire, près de 60 secouristes venus des 3 bassins régionaux participeront à la sécurisation des Jeux dans l’Hexagone et c’est la Guyane qui ouvre le bal en recrutant et formant 18 secouristes grâce à l’appui de France Travail.
C’est à l’occasion de son tout premier déplacement en Guyane en tant que président de la Croix-Rouge française, que Philippe Da Costa a signé ce mercredi 28 février, une convention avec France Travail pour promouvoir l’engagement bénévole auprès des demandeurs d’emploi guyanais. Cette convention signée quelques mois avant le top départ des Jeux de Paris 2024 permettra, entre autres, à la Croix-Rouge française en Guyane de former 18 demandeurs d’emploi aux Premiers secours en équipe (PSE).
Une fois leur diplôme en poche, ils seront tous en capacité de tenir un poste de secours, prendre en charge de potentielles victimes, réaliser les gestes de secours et collaborer avec les services de secours publics. En juillet, ils prendront l’avion direction Paris pour participer, aux côtés des volontaires hexagonaux et ultramarins, à la sécurisation des Jeux Olympiques et Paralympiques.
Sur le territoire, ce sont déjà 100 bénévoles qui font vivre notre association, mais pour un territoire presque aussi grand que le Portugal, où les enjeux sont considérables, nous sommes en perpétuelle recherche de nouvelles recrues.
« Cette convention traduit la forte volonté de France Travail et de notre association de permettre à des guyanais de participer à cet événement historique. Plus globalement, la Croix-Rouge française a mis un point d’honneur à ce que les outre-mer y soient pleinement intégrés. La quasi-totalité des territoires ultramarins seront représentés au sein des dispositifs de secours que nous mettrons en place. Au total, c’est près d’une soixantaine de secouristes ultramarins qui pourra dire “j’y étais” ! », se félicite Philippe Da Costa, président de la Croix-Rouge française.