La mairie de Montsinnéry-Tonnégrande a lancé ce mardi son ABC, Atlas de la biodiversité communale, au sein de l’école Léopold Héder. Objectif, faire connaître les pans majeurs de la biodiversité en rendant les habitants acteurs de la construction de l’atlas. Focus grâce au reportage de nos partenaires de Radio Péyi.
Enrichir la connaissance de la biodiversité de la population, à travers des découvertes de nouvelles plantes et d’animaux qui seront ensuite répertoriés dans un inventaire, rédigé par l’association de protection de la nature Sépanguy. Tel est l’objectif poursuivi par la commune de Montsinnéry-Tonnégrande avec le lancement de cet ABC. Pour l’occasion, une chasse aux trésors autour de la biodiversité était organisée pour les jeunes de Montsinnéry.
Pour Claude Suzanon, président de l’association Sépenguy, cet Atlas de la biodiversité communale doit permettre de faire comprendre aux enfants et aux adultes l’importance de la protection de la nature et de sa richesse : « D’un côté, on est sur la biodiversité pure et on constate en effet que pour des raisons liées soit au changement climatique, soit à l’Homme dans ses comportements, on se retrouve avec une érosion de la biodiversité, donc on se dit qu’il faut essayer de mieux la connaître, pour mieux la protéger. On est tous marqué par la biodiversité remarquable, un aigle, un jaguar… Mais il y a la biodiversité que les enfants trouvent dans la rue, les herbes, les abeilles, qui jouent un rôle fondamental pour préserver le fonctionnement de la planète. Et c’est cela aussi qu’on veut montrer, il y a ce qui est beau, remarquable, puis à côté, il y a tout ce qui nous permet de manger, de respirer, d’avoir une eau pure, etc… ».
Un constat partagé par le maire de Montsinnéry-Tonnégrande, Patrick Lecante, qui met en avant l’apport de l’Atlas de la Biodiversité Communale pour la ville et ses habitants : « L’Atlas de la biodiversité communale, c’est faire l’inventaire floristique et faunistique de ce qui existe sur le territoire communal, avec le support de scientifiques, mais aussi de l’association Sépanguy, faire appel aussi à la population pour finalement mettre au cœur des politiques publiques, ce qu’il est convenu d’appeler la biodiversité. Tout cela sous l’égide de l’Office Français de la Biodiversité, car nous pensons avec les autres collègues que faire œuvre utile, c’est faire en sorte que les populations s’accaparent d’un sujet qui est central, qui correspond finalement à la nature, à l’environnement, à la biodiversité ».
Damien Chaillot