Annoncé en 2020, la Société d’Aménagement Foncier et d’Établissement Rural (SAFER) de Guyane voit officiellement le jour et lance les travaux qui définiront son Plan Pluriannuel d’Activité de la Safer (PPAS) pour la période 2024-2028. Une première étape opérationnelle validée ce mercredi 21 juin 2023 à l’hôtel de la préfecture.

La SAFER Guyane est opérationnelle. Lancée ce mercredi 21 juin 2023 en présence de nombreux officiels, sa première action repose sur l’élaboration nécessaire de son Plan Pluriannuel d’Activité de la Safer, document de pilotage stratégique et obligatoire, qui déterminera les priorités et le cadre dans lequel la structure va évoluer. Ce document, qui encadrera l’action de la structure pour les 5 prochaines années, sera réalisé avec la participation de l’ensemble des acteurs concernés sur le territoire.

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Chantal Berthelot, présidente de la SAFER Guyane, est revenue sur cette première étape importante au micro de nos partenaires de Guyane la 1ère : « Cette réunion de ce matin était une directive du ministère pour lancer l’élaboration du PPAS. Ça veut dire que la SAFER va dire, avec les concertations qui vont avoir lieu, ce qu’on souhaite de cette SAFER, quel est son champ d’activité pendant les 5 ans à venir. Les priorités pour l’instant, c’est de dire qu’il y a des terrains agricoles qui ont été attribués et qui ne sont pas mis en valeur. On va pouvoir les récupérer, une fois que tout le processus a été mis en place, pour pouvoir installer des agriculteurs. Il y a beaucoup d’agriculteurs qui sont en demande de foncier, ça nous permettra de répondre aux agriculteurs ».

Muriel Gozal, directrice générale de la fédération Nationale des SAFER, avait également fait le déplacement pour l’occasion. Au micro de Guyane la 1ère, elle détaille le rôle de la fédération et du PPAS : « La fédération nationale des SAFER est en soutien, on apporte des outils, des réflexions, du partage avec d’autres SAFER, et puis on peut faire le lien avec les ministères et les instances nationales. Le PPAS est un travail de la SAFER, qui doit consulter l’ensemble des acteurs du territoire, que ce soient les Collectivités, les représentants des agriculteurs, les représentants de l’environnement par exemple, tout le monde aura son mot à dire sur les objectifs du PPAS ».
 

Damien CHAILLOT